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VICTIMES INCONSCIENTES-1927-
Nationalité :
Allemagne5
Titre VO : Das Frauenhaus von Rio
Durée : 1h33
Themes
Réalisation
:
Hans STEINHOFF
Scénario
:
Bobby E. LÜTHGE
Inspiration
:
D'après un roman de Norbert JACQUES
Prise de vues
:
Franz PLANER
Musique
:
Pasquale PERRIS
Produit par
Georg M. JACOBY
Distribution
Résumé
Efficace et cossu entrepreneur hambourgeois, le rondouillard et bonhomme Plümowski a fort bien réussi dans les affaires, plus spécifiquement dans le commerce de textiles. En fait, sa prospère entreprise et sa quiète existence familiale ne sont qu'une adroite couverture pour dissimuler moult négoces illicites, entre autres dans les pierre précieuses, mais surtout la mise en place et la gestion d'un important trafic de traites de blanches en direction du Brésil, un dense réseau sans cesse mouvant de naïves jeunes femmes attirées par la promesse d'une fulgurante carrière dans le milieu de la danse, toutes en fait destinées à la prostitution locale. La lucrative et scandaleuse filière a pour tête de pont la séduisante et faussement rassurante Ilona Schwarz-Lopez qui prospecte, rassure et embobeline les futures recrues au départ vers l'Amérique du Sud. Cette dernière engage d'ailleurs un rassurant secrétaire, le séduisant Verloost, qu'elle va rendre dépendant de son autorité, en lui prêtant 8500 marks pour le remboursement d'une lourde dette. De son côté, le vil Plümowski ne se gêne nullement d'escroquer un de ses affidés, l'aigrefin Plüsch, un individu retors et geignard, auquel il avait promis le partage d'un gain, concernant une arnaqueuse dénonciation dans le milieu des diamantaires londoniens. Violemment offensé par ce comportement fourbe, notre homme de main va concocter une terrible et subtile vengeance en introduisant la propre fille de son patron, dans le pendable réseau de prostitution en direction d'une fructueuse et discrète maison de passe à Rio de Janeiro.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Adapté d'un roman du créateur littéraire du Docteur Mabuse, cette production allemande d'un excellent réalisateur du cinéma muet, dont certaines séquences flirtent avec la perfection cinématographique, met brillamment en scène un sujet récurrent dans la production européenne de l'époque, avec quelques acteurs étonnants de maîtrise et de conviction. A noter une géniale et splendide incrustation de l'image dans la superbe scène où le falot Plüsch s'imagine au volant d'une puissante voiture achetée avec le gain de sa dénonciation aux autorités des malversations d'un joailler anglais.