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THE WHITE RAVEN-1917-
Film Muet
Nationalité : États-Unis
Titre VO : The white raven
Durée : 1h22
Réalisation : George D. BAKER
Scénario : George D. BAKER
D'après une histoire de Charles LOGUE
Prise de vues : Arthur MARTINELLI
Distributeur : Metro Pictures Corporation
Résumé
C'est dans le saloon miteux "Le corbeau blanc" perdu au fin fond de l'Alaska, que se produit la chanteuse Nan Baldwin, rêvant de faire une brillante carrière au music-hall, loin de l'ambiance crapoteuse et minable d'un public de mineurs, d'aventuriers et de loosers. Son esprit et sa détermination sont aussi animés par un sourd désir de vengeance envers le dénommé John Blaisdell, un ancien associé de son père, dans le milieu des finances de Walt Street, qui l'a éhontément ruiné. Bien décidée à quitter coûte que coûte le minable endroit, elle se propose comme enjeu et récompense au vainqueur d'une partie de cartes à mille dollars la mise. C'est un mystérieux étranger barbu qui gagne la partie, lui laissant le temps de faire carrière à New-York, avant de revenir dans la région, payer sa singulière dette. Commence pour elle une fulgurante carrière, sous le patronyme de Baldini, avec en parallèle l'édification d'un subtil châtiment envers le vil Blaisdell fort séduit par sa grâce et son succès. C'est avec l'aide du sympathique Arthur Smithson, ancien clerc de son paternel et quelques farouches opposants et concurrents de l'odieux homme d'affaires, que Nan met en place une solide arnaque boursière concernant l'acquisition massive d'actions de la "Midland Central" qui vont rapidement causer l'irrémédiable faillite de Blaisdell. Désormais rassérénée par ce légitime dénouement, elle aura finalement quelques élans de magnanimité et de clémence envers le nuisible personnage, avant de s'apprêter à repartir en Alaska, remplir son contrat, malgré son amour naissant pour un aimable jeune homme rencontré à l'opéra (qui s'avère finalement être le mystérieux étranger, sans son abondante et imposante barbe habituelle).
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Visionnée avec bonheur aux 33e "Giornate del Cinéma Muto" de Pordenone, lors d'une substantielle rétrospective consacrée à la dynastie des Barrymore, cette œuvre bienvenue et solide met en scène la farouche volonté d'une femme énergique et revendicative dans son cheminement vers une passion artistique (la scène) et une exigence morale (venger son père) dans la pure tradition du féminisme naissant.
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