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GONE GIRL-2014-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Gone girl
Durée : 2h25
Date de sortie en France : 08/10/2014
Genre : THRILLER
Réalisation : David FINCHER
Scénario : Gillian FLYNN
Inspiration : D'après un roman de Gillian FLYNN
Prise de vues : Jeff CRONENWETH
Musique : Trent REZNOR et Atticus ROSS
Distributeur : 20th Century Fox
Visa d'exp. : 140134
Résumé
North Carthage, état du Missouri, un 5 juillet au matin. A son retour de la plage, où il avait l'habitude de prendre chaque matin son petit-déjeuner, Nick Dunne découvre la disparition de son épouse Amy Elliot et le bris d'une table en verre, dans le salon, indiquant la probabilité d'une violente rixe. Une étrange volatilisation, le jour même de l'anniversaire de leurs noces de bois (cinq ans) qui intrigue fort Rhonda Boney, l'inspectrice chargée d'élucider l'affaire. Très vite, elle décèle que le couple ne vivait que dans des apparences d'harmonie, que l'épouse disparue était enceinte et plus grave, qu'une importante tache de sang avait été lavée, dans la précipitation, sur le carrelage de la cuisine. La découverte ultérieure d'un journal intime de l'épouse, relatant une certaine violence de son conjoint et la liaison de ce dernier avec une étudiante de l'université locale où il enseignait l'écriture, font bientôt de lui un coupable idéal. Alors que les médias commencent à s'occuper du dramatique évènement et prendre faits et causes pour la disparue, enfant unique, héroïne des célèbres livres pour enfants écrits par ses parents, seule Margo, la sœur jumelle de Nick garde confiance en son frangin assailli par les journalistes de tous bords et malmené par l'enquête judiciaire, au point de faire appel au réputé Tanner Bolt, efficace avocat des causes désespérées.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Rarement perversité et rouerie féminines n'auront atteint de tels sommets (ou abysses) au cinéma, avec cette somptueuse interprétation de Rosamund Pike en maladive et féconde vengeresse dont la préméditée et machiavélique planification a pour seul but est de mener fatalement son mari sur la chaise électrique, avec la subtile collaboration attendue et ardemment souhaitée des médias, toujours prompts à lyncher un coupable et sacraliser une victime, fût-elle imaginaire ou simulée.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Un scénario pas toujours rigoureux me semble t-il, mais ça reste efficace et ludique. Ces 2 répliques de l'avocat à Nick résument bien la situation : "Vous êtes vraiment le couple le plus taré que j'ai jamais rencontré" et "vous finirez par la remercier. Faudra juste pas l'énerver. " Un film intéressant qui pointe le monde factice créé par les médias, monde factice qui contrôle et étouffe le réel.
signature non-référencée
Voilà une œuvre tordue à souhait, au scénario hypnotique, pourvu que l'on ait auparavant fait fi de quelques désinvoltures ou invraisemblances, selon le degré de tolérance qu'on veut bien accorder à l'ensemble. Je suis pour ma part à la fois effrayée et séduite par le degré de méchanceté sournoise concoctée par l'héroïne du film pour mettre en place les puissants éléments de culpabilité qui vont peu à peu se cristalliser sur l'époux inconscient et naïf. Un piège maléfique qui manque de se refermer sur lui et que seul un malencontreux hasard (Amy se fait voler son pécule de réserve par un couple d'aigrefins) va empêcher de s'accomplir. Notez de quelle splendide manière, la garce retombe sur ses pattes en téléphonant à un ex encore entiché. -VELO- P. M.
"Qu'est ce qu'on va faire?" Un Journal intime féminin détraqué, vengeur, paranoïaque, provoquant, pervers, manipulateur, adultérin sur pluie de sucre, foules incontrôlables, médias voyeuristes et frontière incestueuse. Concepts paradoxaux ne traquant dans un état psychopathe qu'une seule chose, le retour à la normalisation d'un mari immature, en se servant de toutes les dérives possibles. La remise à niveau ainsi que la continuité de deux esprits ne se détectant plus, incapable de se débarrasser de leurs travers, mais reconstitué dans une durabilité élaborée par la restauration d'un existant. Le retour de l'absence d'un encadrement mutuel et des délits de fuites conjugaux, dans un climat environnant fragile, dépressif, pesant, irrespectueux, indiscret et versatile. Un opus accablant sur le rapide gommage de l'autre que l'on ne sait plus iconiser à long terme, sur une toile de fond pluraliste uniquement attentive aux faits divers de ses contemporains.