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THE BELLS-1926-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : The bells
Durée : 1h32
Genres : FILM MUET / DRAME
Réalisation : James YOUNG
Scénario : James YOUNG
Adaptation : Leopold LEWIS
Inspiration : D'après la pièce de théâtre Le Juif polonais de Emile ERCKMANN et Alexandre CHATRIAN
Prise de vues : L. William O'CONNELL
Résumé
Hiver 1868, dans un petit village alsacien qui n'a vraiment rien de typique sous la palette hasardeuse d'un vague décorateur yankee, le brave et débonnaire Mathias, sympathique aubergiste de la contrée, croule sous les dettes à force de faire crédit à ses clients et ses fournisseurs. Ce qui ne l'empêche nullement d'apprécier la sympathie amoureuse que témoigne le fringant Christian, nouveau responsable du petit peloton de gendarmes de la région, envers son adorable fille Annette, aussi courtisée par l'austère et terne Jérôme Frantz, principal créancier de son conciliant paternel. C'est lors de la venue tardive d'un client de passage, un certain Jethro Koweski, avec lequel notre tenancier va allègrement trinquer, que Mathias, témoin de l'insoupçonnable richesse de son invité dont le solide ceinturon sert de réceptacle à une foultitude de pièces d'or, est pris d'une violente pulsion assassine, bien décidé à s'accaparer la conséquente fortune de l'imprudent et riche quidam. C'est à coups de hache répétés que l'infortuné voyageur va passer de vie à trépas, et son corps sera brûlé dans un discret et radical four à chaux. Prétextant un inattendu et cossu héritage d'un vague oncle éloigné, le brutal et sordide meurtrier pourra désormais rembourser ses nombreuses dettes et asseoir enfin sa fausse bonhomie dans le fauteuil de maire, un mandat électif qu'il briguait depuis fort longtemps. Mais rapidement, un puissant et récurrent sentiment de culpabilité va se faire sentir par la conjonction de divers éléments a priori anodins ou secondaires, comme la rencontre d'un inquiétant adepte du mesmérisme lors de la traditionnelle fête du village, la venue du propre frère du défunt, à la recherche obstinée du cher disparu et la manifestation de plus en plus fréquente d'hallucinations visuelles et sonores, comme ses propres mains soudainement ensanglantées ou la traumatisante apparition de la malheureuse victime, avec l'obsédant tintement des clochettes de son traîneau.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Seconde version cinématographique d'une pièce de théâtre plusieurs fois adaptée à l'écran, qui séduit durablement par l'étonnante interprétation de l'incontournable Lionel Barrymore, toute en nuances et folle dualité, galvanisée par une mise en scène sans faille ni relâchement et l'inquiétante voire facétieuse présence de l'inénarrable Boris Karloff qui se targue de débusquer le coupable du crime par le biais de l'hypnose.
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