"Venez vite, je bois le nectar des étoiles" dom Pérignon.
Ca manquait, voici le retour de la maladie au service de la larmichette dans un clone réactualisée de Love story. Que dire de porteur sur ce mélo thématique, essentiellement calibré pour adolescents, dont les images calculées ne semble formatées que pour dérouler un romanesque dont l'opportunisme enfume le mécanisme explicatif d'une maladie de plus en plus répandue. Un paradoxe de taille dans des sentiments à leurs paroxysmes, mis en lumière à cause ou grâce à un fléau moderne impitoyable et dominateur. Du lourd, ceci malgré la bonne volonté de fournir un travail émotif, surtout dans la déception du modèle et la visite de la maison d'Anne Franck, moments forts d'un circuit vers le bas, entrainant avec lui la pire des choses, l'impossibilité de s'accomplir. En déversant symboliquement avant de s'éteindre l'intégralité de sa transcendance potentielle.