Tous deux qualifiés au grade de caporal à la Légion Etrangère, Hamilton et Markov forment un puissant binôme d'osmose et de complémentarité qui les a tout naturellement désignés pour effectuer les dangereuses missions de reconnaissance, comme éclaireurs sur des terrains inconnus ou ennemis. Mobilisés dans une région aride et dangereuse de l'Afghanistan, ils désobéissent un soir au strict veto de leur supérieur, leur ayant interdit de chasser un splendide léopard qui décimait les troupeaux de chèvres des autochtones. Une embuscade inattendue des rebelles aura pour conséquence de graves blessures pour Hamilton que son camarade ramènera miraculeusement au camp, après un harassant périple et l'abandon des armes laissées sur place. Cette insubordination et quelques mises aux arrêts durant les cinq années de son incorporation auront pour conséquence pour Markov, une suspension de la procédure devant lui attribuer la nationalité française. Sa première préoccupation, une fois quitté l'armée, ayant repris son nom civil de Mourad Massaev, sera de retrouver son jeune fils Khadji qui durant tout ce temps a été hébergé et pris en protection par quelques tantes tchétchènes, en situation irrégulière. Il va emmener le garçon dans un discret appartement loué au noir, encore en état de chantier, et tenter d'apprivoiser ce fils qui ne le connait pas et qui manifeste bien des réticences vis à vis des attentions paternelles. Après avoir rendu visite à son camarade en fin d'hospitalisation, désormais en phase de lente rééducation, Mourad obtient une aide précieuse de ce dernier qui lui donne sa carte d'identité (Michael Hernandez) afin de lui permettre de trouver un travail de portier dans un hôtel de luxe de la capitale. Une sympathique soirée passée ensemble dans une boîte de nuit et un rendez-vous fixé pour le lendemain scellent ces retrouvailles civiles et amicales, loin de l'uniforme de la Légion. Mais le jour après, plus aucune nouvelle de Mourad et l'inquiétude qui pointe.

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