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Nationalités :
Turquie216 / France60
Titre VO : Kis uykusu
Autre-Titre VF : Sommeil d'hiver
Durée : 3h16
Date de sortie en France : 06/08/2014
Distributeur : Memento Films
Visa d'exp. : 136774
Résumé
Ancien comédien de théâtre, aujourd'hui en retrait de la scène, le dénommé Aydin s'occupe désormais de la gestion d'un hôtel troglodyte, conséquent héritage familial, dont il laisse en grande partie la gérance à son fidèle intendant Hidayet qui s'occupe aussi de la perception des loyers de quelques locations dans le village voisin. Son occupation principale, dont il tire une certaine vanité, consiste à l'écriture de quelques réguliers éditoriaux pour une feuille de chou locale, "La voix de la steppe". Sa jeune épouse Nihal mène une existence autonome essentiellement consacrée à la réfection des écoles de la région, souvent en piètre état et en manque flagrant de structures éducatives. Indépendamment du couple, vit aussi sur place la pertinente Necla, soeur du propriétaire, revenue d'Istanbul, après son problématique divorce, qui se morfond dans une inutilité et une solitude quotidiennes. Un incident mineur, le jet d'une pierre d'un gamin contre la vitre de son véhicule, deviendra le ressort indirect d'une insidieuse dramaturgie entre les individus, incapables de sortir de leur orgueil et de leurs certitudes, coincés dans des personnages et des rôles bien lézardés.
Critiques et Commentaires
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Dans les magnifiques décors isolés de la Cappadoce, durant une neigeuse période hivernale propice à la déréliction, se mettent en place de capitonnés et permanents rapports de force mais aussi de doutes, dans d'étincelantes et navrantes joutes verbales dont personne se sort indemne. Magnifique et terrible.
Critiques - Commentaires Public
8251
Note : 19/20
C'est un beau voyage une fois qu'on admet le décor bien réel (et non en carton-pâte) grandiose et pourtant avec un propos terre-à-terre aussi, pas seulement métaphysique, le genre d'histoire qui nous parle. L'identification à tous les personnages fait qu'on reste accroché même quand c'est redondant, que ça patine un peu parce qu'on a compris et que le réalisateur continue d'appuyer, d'en rajouter encore une couche pour se faire plaisir. Composition des plus fines, mais en tout 3h16 d'attention requise ! Les pics de très grande intensité rachètent les creux de vague, on tient. Ensuite il vient à l'esprit que la même chose pouvait être formulée à l'aise avec une heure de moins !