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THE HOMESMAN-2013-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : The homesman
Durée : 2h02
Date de sortie en France : 21/05/2014
Genre : DRAME
Réalisation : Tommy Lee JONES
Prise de vues : Rodrigo PRIETO
Musique : Marco BELTRAMI
Distributeur : EuropaCorp Distribution
Résumé
"En 1854, trois femmes ayant perdu la raison sont confiées à Mary Bee Cuddy, une pionnière forte et indépendante originaire du Nebraska.Sur sa route vers l'Iowa, où ces femmes pourront trouver refuge, elle croise le chemin de Georges Briggs, un rustre vagabond qu'elle sauve d'une mort imminente. Ils décident de s'associer afin de faire face, ensemble, à la rudesse et aux dangers qui sévissent dans les vastes étendues de la frontière américaine" .....
                                                      
Source : Matériel de presse
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Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
D'une profondeur humaine épatante avec un regard social loin d'être neutre. Super western plein de surprises.
Note : 15/20
15,5/20 : Loin d'un western classique bien que tous les ingrédients à l'image y soient, l'allumage est progressif, entre présentation et préparatifs, avec une musique moins grandiloquente que pour affronter les grands espaces dans des chevauchées spectaculaires mais tout de même de jolis plans étirés. Le couple conduisant les trois égarées promet, on pressent à quelles extrémités cette terre inhospitalière en plus de leurs caractères aguerris, va les amener, les échanges humains de ces contrées étant plus proches du grognement que de la parole. Mary se défend au mieux en tant qu'individu, cantonnée entre sainte et/ou mégère apprivoisée. Elle intrigue à juste titre. Il y a des pics de qualité, quelques gags bienvenus, mais le voyage manque du piment qui ferait décoller ce couple empêtré dans les façons de ce temps-là... Après tant de veulerie, voir Meryl Streep en femme de pasteur est le lot de consolation. Même si Tommy Lee Jones analyse sans complaisance le retour à l'animalité la plus crasse, même s'il sait implicitement dire "voyez à quoi on peut revenir un jour dans toute société en perdition", sa pirouette d'ivrogne fait un peu réalisateur qui se réfugie dans l'acteur, trop facile.