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BLONDIE JOHNSON-1933-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Blondie Johnson
Durée : 1h10
Themes
Milieu médical
- cinéma américain -
Taxis
- cinéma américain -
Milieu judiciaire et juridique
- cinéma américain -
Trains et gares
- cinéma américain -
Hôtels
- cinéma américain -
Scénario : Earl BALDWIN
Prise de vues : Tony GAUDIO
Distributeur : Warner Bros
Résumé
Durant les terribles années de la Dépression aux States, (1930-1932) comme des centaines de milliers d'autres personnes dans le pays, Blondie Johnson souffre d'une misère récurrente, au chômage, après avoir quitté son humble travail dans une laverie, constamment harcelée par son infâme patron. Une existence étriquée et douloureuse, une petite soeur enterrée dans une fosse commune, une expulsion de leur logement et la mère qui décède d'une radicale pneumonie. Ne bénéficiant d'aucune aide sociale, dans l'impossibilité financière de poursuivre pénalement son ancien propriétaire qui les avait mis à la porte, pleine de rancoeur et de colère, elle décide d'accéder, coûte que coûte à une certaine hiérarchie sociale, quels qu'en soient le prix à payer et la morale transgressée. Mettant ses derniers deniers dans l'achat d'une tenue vestimentaire correcte, elle commence par tenter d'escroquer de quelques dollars un quidam, en fait un certain Danny Jones qui est le bras droit du dénommé Max Wagner, un important truand qui dirige les bas-fonds de la cité. Rapidement, une sympathique complicité se met en place entre le séduisant homme de main et la rouée aventurière qui va aider ce dernier à disculper un complice, Louis Hammond, d'une peine de prison, en se faisant passer, au tribunal, pour l'épouse enceinte et fragile d'un homme innocent et quelconque, bien loin de l'image de l'assassin qu'il est en réalité. Une efficace collaboration se met ainsi en place entre Blondie et Dany, agrémentée d'une réelle attirance réciproque, tempérée par la jeune femme, avec le montage d'une subtile et pertinente escroquerie en trois bandes auprès d'un bijoutier et la mise hors circuit de Wagner, copieusement criblé de balles, avec quelques uns de ses hommes de main. C'est donc Danny Jones qui prendra désormais la place du défunt, s'intéressant aussi fortement à la petite amie de son prédécesseur, Gladys Lemann, une comédienne. Une inclination affective fort peu appréciée par Blondie.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 11/20
Un engageant, voire excellent scénario, constamment mal(traité) par des réalisateurs de seconde zone et une mise en scène besogneuse où même Joan Blondell, entourée de personnages insignifiants et inconsistants, semble s'engluer dans une mélasse cinématographique sans âme et sans intérêt.
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