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REAL-2013-
Nationalité : Japon
Titre VO : Riaru : kanzen naru kubinagaryû no hi
Durée : 2h07
Date de sortie en France : 26/03/2014
Genre : FANTASTIQUE
Réalisation : Kiyoshi KUROSAWA
Inspiration : D'après un roman de Rokurô INUI
Prise de vues : Akiko ASHIZAWA
Musique : Kei HANEOKA
Distributeur : Version Originale, Condor
Visa d'exp. : 139250
Résumé
Préhistorique culpabilité...
Plongée dans un dramatique état comateux, après une tentative de suicide manquée, Atsumi Kazu survit dans un léthargique état végétatif qu'une équipe de médecins et de scientifiques va tenter d'annihiler grâce à une nouvelle machine expérimentale qui doit permettre à son petit ami Kôichi Fujita de pénétrer dans l'inconscient de la demoiselle et peut-être lui permettre ainsi de sortir de sa lourde et profonde catatonie. Effectivement, un contact se crée et le garçon retrouve Atsumi dans leur appartement, attablée à son bureau, en train de peaufiner le dessin d'un manga violent baptisé "Romi" dont elle serait en fait l'illustratrice et la créatrice. D'autres connexions se feront les jours suivants, de temps à autre perturbées par d'inquiétantes projections mentales et quelques artefacts fantomatiques, croisés au dehors ou dans l'immeuble. D'une façon récurrente, la jeune fille demande à son ami de retrouver un dessin qu'elle lui avait fait adolescente, sur l'île de Hikone représentant un plésiosaure, puissant reptile préhistorique dont l'importance semble insoupçonné mais aussi incompréhensible. Peu à peu l'espace fantasmagorique qui se met en place à chaque nouveau contact entre le garçon et la jeune fille prend quelques significations et cohérences tangibles lorsqu'on s'aperçoit que le personnage principal du dernier manga d'Atsumi se présente comme l'anagramme de Morio, un enfant mort noyé durant leur enfance commune à Hikone.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Fidèle à son univers décalé où gravitent les mondes parallèles de nos peurs et de nos subconscients, traversé d'inquiétants doubles, de méduses vénéneuses, de contamination informatique, d'une étrange marginalité individuelle ou collective et de mortels traumatismes hypnotiques, Kiyoshi Kurosawa nous livre à nouveau une oeuvre pleine et subtile, à l'orée d'une persistante culpabilité bien nipponne.
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