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LE GENTLEMAN D'EPSOM-1962-
Nationalité : France
Durée : 1h40
Date de sortie en France : 03/10/1962
Genre : COMÉDIE
Themes
Chevaux
- cinéma français -
Distributeur : UFA Comacico
Visa d'exp. : 25636
Résumé
Un ancien officier de cavalerie, surnommé "le commandant", arrondit ses fins de mois sur les champs de courses en escroquant les nigauds avec des tuyaux "infaillibles".
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Tout le monde n'est pas Mario Monicelli, et ces "pigeons" hippiques nous laissent fortement indifférents, malgré la présence de Jean Gabin, de plus en plus souvent confiné dans des rôles de pacha grisonnant aux lourdes vérités hautement pompeuses et sentencieuses. On peut parier sur une soirée gâchée. Il est vrai aussi que Gilles Grangier n'est plus désormais que l'ombre de lui-même.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
AUDIARD, GABIN, DE FUNÈS ! C'est pourtant prétentieux et d'un ennui mortel. Quelle déception! Il faut attendre la 55ème minute et de Funès pour animer un peu le tout.
Note : 14/20
Aujourd'hui, regarder pareil portrait fait à la fois préhistorique et d'un arrière-goût populiste, vague impression de revenir au temps des "grandes familles respectables", sous Le Grand Charles, garde à vous !... Ces aristos maîtres partout, raffinements de langage signalant un sang supérieur, comportement sans transition de mielleux à odieux, notamment avec leur petit personnel obligé de suivre sinon la porte est là. Gabin en turfiste bougon, doublé d'une sacrée fripouille ! Jean Lefebvre, l'humilité comme souvent, ôtez-moi ces mains de vos poches... De Funès plus vrai que lui-même, réincarné depuis (difficile de ne pas y penser !) dans un jumeau élyséen incompréhensible. Sublime passage de Madeleine Robinson en dame pincée mais touchante par sa vulnérabilité voilée par un riche mari américain. Truculence des dialogues de Michel Audiard pour cette plongée en noir et blanc dans les courses de chevaux où le profane peut trouver à s'instruire, nul besoin d'être spécialiste... Vigoureux plans d'ensemble qui entretiennent le suspense à chaque départ, petits vices de parcours confiés au seul spectateur... Un bon divertissement si l'on parvient à supporter le monde de l'aristo-escroc cher à Grangier, un genre qui peut mettre les nerfs à vif en avril 2009 !