Noble cause morale et légitime quête de la vérité historique, partiellement annihilées par de lourdes surcharges sentimentales, avec une inutile digression en Transylvanie, des fastidieux égarements situationnels (manifestation protestataire, scènes en faculté, ballade en scooter, séances de jogging) qui rendent l'ensemble quelconque et parfois insipide, une tenace impression de colmatage et de remplissage. Et, cerise sur le Schwarzwälder, la demoiselle qui s'est fait opérer d'un vague trou dans le cœur, certainement provoqué par les troublantes révélations patriarcales, envisage de partir, avec son amour judéo-teuton en Palestine, en territoire occupé (!).