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PHILOMENA-2013-
Nationalité : Grande-Bretagne
Titre VO : Philomena
Durée : 1h38
Date de sortie en France : 08/01/2014
Themes
Journalisme et presse
- cinéma britannique -
Réalisation : Stephen FREARS
Inspiration : D'après un roman de Martin SIXSMITH
Prise de vues : Robbie RYAN
Musique : Alexandre DESPLAT
Distributeur : Pathé Films
Visa d'exp. : 138546
Résumé
"Irlande, 1952. Philomena Lee, encore adolescente, tombe enceinte. Rejetée par l'ensemble de sa famille, elle est envoyée au couvent de Roscrea. En compensation des soins prodigués par les religieuses avant et pendant la naissance, elle travaille à la blanchisserie, et n'est autorisée à voir son fils, Anthony, qu'une heure par jour. A l'âge de trois ans, il lui est arraché pour être adopté par un couple d'Américains. Pendant des années, Philomena essaiera vainement de le retrouver. Quand, cinquante ans plus tard, elle rencontre Martin Sixmith, journaliste désabusé, elle lui raconte son histoire, et ce dernier la persuade de l'accompagner aux Etats-Unis à la recherche de son fils Anthony"
Source : Matériel de presse
Critique
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Saint Media-Circus au secours des victimes du carcan catholique. Sinon c'est un joli tire-larmes avec des répliques très drôles.
Note : 18/20
18,5/20 : Univerciné britannique Nantes 2013. Sacrée petit bout de femme que Philoména sous les traits d'une actrice âgée pleine de répondant, véritable bras d'honneur au glamour, à la chirurgie esthétique. C'est la fête perpétuelle dans cette histoire grinçante et romantique à la fois, sans jamais qu'on dérive flagornerie où clichés. Ainsi, le couple Martin Sixmith et Philoména fonctionne à plein, leur objectif jamais perdu de vue, chacun conscient des abîmes intergénérationnels. Deux tempéraments complémentaires pour une mission funambule, sur fond d'institutions à couvercle plus ou moins hermétique... En chemin, Stephen Frears habille ses personnages de sa verve (réalisateur au mieux de sa forme dans ce film !). La manière de raconter un livre à partir d'un moyen de transport, sans crier gare une ou deux répliques cinglantes, de celles qui émanent des personnes revenues de très loin dans la souffrance intime. On a les yeux qui s'embuent pendant un long cri de douleur, on éclate de rire la séquence suivante... Tout repose sur la pétillance de Judi Dench, "la plus mignonne des petites vieilles du grand écran". Elle donne envie d'avoir son genre de rides (très attirante plastique même filmée en gros plan avec toutes les marques de l'âge), ce naturel, ce timbre de voix aussi, ce phrasé, cette manière d'articuler chaque syllabe, son sens de la répartie en cas d'attaque. Un pur délice... La bonne distance par rapport à l'événement de départ, des prises de vue avec coupures aux bons moments, l'action qui n'arrête pas, font écarquiller les yeux et se dire, ah, comme ils ont dû tous s'amuser pendant le tournage !