Univerciné Britannique Nantes 2013. A nouveau cette école du lisse caractéristique des téléfilms et de la pub ! La crise, la crise, langage de la bonne presse. Veuf millionnaire déchu et blonde business woman, enfant binoclard complice du tonton de retour, on les voit venir à des kilomètres... Bande-son et caméra omniprésente dans les coins et recoins, action mastiquée, aucune place pour l'imagination. Parfois un petit rire, "se faire plaisir", la philosophie des temps présents. C'est quand même une suite de figures imposées une nouvelle fois, tendance lourde du cinéma britannique contemporain ?... Des acteurs principaux très mannequins par rapport aux rôles secondaires mieux campés. Beaucoup de balayages de caméra, des gros plans hyper expressifs, avant d'en arriver à la voiture au milieu de rien avec les deux frères, le must du film. Suivi du "hello goodbye" hospitalier, assez étrange... Deux séquences qu'on croirait extirpées d'un film plus abouti. Car en dehors des infos bancaires, immobilières très accessibles à toute la famille, l'agitation et les questions pratiques font un ronron bavard, meublent. Débarquent pêle-mêle le son cristallin de la musique apparentée à Théodorakis, l'album photo, le renoncement au kébab, les danses issues de l'actualité réelle. Tous se voulant l'hommage britannique au peuple grec ou autres sacrifiés de la finance. Le glamour en moins peut-être !