Univerciné Britannique 2013 Nantes. On dirait un téléfilm bien ficelé, distribution ultra lisse, le terme "amazing" prononcé avec gourmandise, niaiseries autour du mariage, léger surjeu des acteurs, la bague dans son écrin, n'en jetez plus... Photo et cadrages variés, complets autant qu'irréprochables. De deux choses l'une, cela respire l'élève appliqué... ou bien c'est pour mieux nous faire tomber de l'armoire ! Comme c'est bien fait côté forme, on hésiterait presque à en traiter le fond... Pourtant, piétiner entre atermoiements du protagoniste et minauderies de son entourage peut gonfler, pressuriser. C'est ne voir qu'un seul aspect de la situation... Tarde cette scène cruciale de la mère et l'enfant par exemple, un peu trop. On se résoud certes aux accidents de la vie, on s'incline le mouchoir prêt à moins d'être un monstre. Justement, m'indispose cette manière de forcer le spectateur à adhérer. D'autant que surfer sur le compassionnel en laissant tomber un personnage fait un peu règlement de comptes... à bon compte. D'accord pour l'enfant qui représente l'avenir en marche, mais que devient le vieux père, ce grincheux impardonnable dont la souffrance est passée à la trappe, c'est sans doute la question à éviter.