"La part du feu, c'est ce que l'on sacrifie pour sauver l'essentiel. L'amiante protégeait de presque tout, à moindre coût et aussi pour un profit maximum. C'était l'essentiel. La part du feu, c'est l'écho de la parole de mon père, celle d'un enseignant mort d'un mésothéliome, terrible cancer de l'amiante, fréquent cancer d'ouvrier. La part du feu, c'est l'inquiétude qui m'accompagne depuis sa mort et que je décide d'affronter aujourd'hui, dans des paysages contaminés, auprès de ceux qui éprouvent ce même sentiment, pour changer ensemble la peur en action et en lutte"
Source : Matériel de presse