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QUAI D'ORSAY-2013-
Nationalité : France
Durée : 1h54
Date de sortie en France : 06/11/2013
Theme
Personnages de bande dessinée
- cinéma français -
Réalisation : Bertrand TAVERNIER
Inspiration : D'après la bande-dessinée éponyme de Christophe BLAIN et Abel LANZAC
Prise de vues : Jérôme ALMERAS
Musique : Bertrand BURGALAT
Distributeur : Pathé Films
Visa d'exp. : 131152
Résumé
Alexandre Taillard de Worms est grand, magnifique, un homme plein de panache qui plaît aux femmes et est accessoirement ministre des Affaires Étrangères du pays des Lumières : la France. Sa crinière argentée posée sur son corps d’athlète légèrement hâlé est partout, de la tribune des Nations-Unies à New York jusque dans la poudrière de l’Oubanga. Là, il y apostrophe les puissants et invoque les plus grands esprits afin de ramener la paix, calmer les nerveux de la gâchette et justifier son aura de futur prix Nobel de la paix cosmique. Alexandre Taillard de Worms est un esprit puissant, guerroyant avec l’appui de la sainte trinité des concepts diplomatiques : légitimité, lucidité et efficacité. Il pourfend les néoconservateurs américains, les Russes corrompus et les Chinois cupides. Le monde a beau ne pas mériter la grandeur d’âme de la France, son art se sent à l’étroit enfermé dans l’Hexagone. Un jeune universitaire préparant sa thèse, Arthur Vlaminck, est embauché au ministère des Affaires Étrangères. En clair, il doit écrire les discours du ministre ! Mais encore faut-il apprendre à composer avec la susceptibilité et l’entourage du prince, se faire une place entre le directeur du cabinet et les conseillers qui gravitent dans un Quai d’Orsay où le stress, l’ambition et les coups fourrés ne sont pas rares... Alors qu’il entrevoit le destin du monde, il est menacé par l’inertie des technocrates.
Source : Matériel de presse
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
À défaut d'être informé (tout cela n'est-il pas superficiel ou alors?!!!...), on est amusé. C'est bien mené et bien joué, Lhermitte est excellent.
Elle pulse cette cocote minute politique alimentée par Héraclite et ses citations frôlant les plus beaux fleurons verbaux d'un Jean-Claude Van Damme en grande forme. Les portes claquent, les dossiers volent, étourdissant par leurs soudainetés des ressources corvéables sept jours sur sept managées par un fragment Dinosaurien aussi surprenant qu'incompréhensible.Ludwig Von Wittgenstein aux affaires étrangères, précurseur d'un langage d'éveil basé uniquement sur le bon mot, n'entrainant qu'un discernement approximatif dans une cavalcade désordonnée.La gestion de la planète bleue par la prose Philosophique en représentation permanente de la part d'un esprit décousu changeant constamment de fil conducteur.Transcendé par une diction axée sur la volonté d'entreprendre sans jamais en tenir un cap cohérent.Un opus certainement révélateur de quelques senteurs de nos cabinets et ministères, terrorisés par l'élaboration parfaite d'un discours sur une scène de théâtre assurant carriérisme et longévité à celui ou ceux davantage concernés par une tournure verbale que par la réalité du terrain.