En Toscane, sur le lieu de naissance de Boccaccio, des réalisateurs sont allés côtoyer Uwe Belz pour nous faire approcher le grand Boccaccio. Ils ne s'économisèrent ni en explications sur celui qui ouvrit la voie au progrès nouveau par ses représentations de l'âme humaine, ni ne furent avares de belles prises de vue et d'illustrations somptueuses tirées des innombrables recueils des nombreuses nouvelles du célèbre auteur transalpin. Rien n'est plus intéressant pour parler de Boccaccio que les détours que Uwe Belz crut devoir faire en 1972 sur un thème plutôt gaillard. Avant d'en arriver à l'auteur qui célébrait l'amour comme personne et de pouvoir écouter trois de ses belles histoires, il nous explique ce qu'est l'amour en Allemagne de l'Est durant ces années prudes où, "au-delà des combats, défaites, et victoires l'amour ne fut pas oublié". Sur les routes du pays, d'innombrables personnes avouent leur amour. L'amour est compréhension, camaraderie, confiance, vie à deux. Heureusement, que Werner Klemkes, le graphiste du film, laisse entrevoir sur ses dessins ce qu'est l'érotisme, et une vieille femme de passage de s'extasier : que c'est beau l'amour.

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