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POLYTECHNIQUE-2009-
Nationalités : Canada / France
Titre VO : Polytechnique
Durée : 1h13
Genre : DRAME
Themes
Milieu universitaire
- cinéma canadien -
Voyeurisme
- cinéma canadien -
Suicide
- cinéma canadien -
Tueurs psychopathes
- cinéma canadien -
Réalisation : Denis VILLENEUVE
D'après une idée de Jacques DAVIDTS
Prise de vues : Pierre GILL
Musique : Benoit CHAREST
Résumé
Le six décembre 1989, Marc Lépine, âgé de vingt-cinq ans, se rend à l'école polytechnique de Montréal, armé d'un fusil d'assaut et ouvre le feu sur des étudiantes présentes qu'il croise au hasard de sa folle pérégrination dans les couloirs et les salles de cours de l'immense bâtiment. Quelques heures avant son terrifiant carnage, il avait écrit une lettre justifiant son geste et son suicide, "non pas pour des raisons financières, mais politiques", déterminer à "envoyer ad patres toutes ces féministes et ces viragos qui lui ont gâché l'existence". Ce sanglant cheminement mortifère débute dans un des nombreux amphithéâtres où est dispensé un cours sur l'empathie, dans le classique cursus d'ingénierie mécanique auquel participent, entre autres, Jean-François et Valérie, qui seront tout au long du film, les référentiels et les épiphénomènes du brutal drame qui se déroule. C'est avec une sèche détermination et une maladive assurance que le jeune tueur demandera aux étudiants présents de se scinder, les femmes à gauche, les hommes à droite, enjoignant ensuite à ces derniers de quitter les locaux. S'en suit un méthodique massacre qui va bientôt se prolonger dans une salle de réunion et dans la section dédiée aux photocopieuses.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Prenant comme point de départ historique, un dramatique fait divers qui s'est effectivement déroulé dans l'accueillante cité canadienne, le réalisateur ne se contente pas, comme les apparences pourraient le faire croire, d'un impassible et mécanique compte-rendu d'une horreur qui se banalise au fil des années et des pertes de repères, mais parvient dans son apparente distanciation avec l'événement, à rendre sensible, palpable le drame individuel vécu par les anonymes protagonistes et victimes présents dans ce violent malström de froide folie et de haine exacerbée.
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