On aura beau gloser sur l'étrange folie qui traverse l'oeuvre de part en part, échafaudant quelques scènes d'une étrange fascination hypnotique, pointer avec raison une étonnante plasticité visuelle qu'un magnifique noir et blanc rehausse et radicalise ou bien encore notifier l'étonnante interprétation de l'ensemble des acteurs, entre subtile composition décalée, inquiétante dérive fantastique teintée d'absurdité et de folie permanentes, il faut avant tout savoir raconter une histoire, ce que Ben Wheatley ne sait plus faire, engoncé dans une possible prétention narcissique et grandiloquente qui n'augure rien de bon pour ses prochaines créations.