Alors qu'aux Etats-Unis les grandes mégalopoles, tels Boston, Philadelphie, New York, Baltimore et Washington, sont de plus en plus fréquentes, au Brésil, cette possible et démesurée extension citadine semble se dessiner pour la première fois par la future fusion entre les deux plus grandes métropoles nationales, celle de Sao Paulo et celle de Rio de Janeiro conjuguée à l'expansion de la zone urbanisée jusqu'à Santos et Campinas. En effet 69% de la production industrielle est désormais concentrée dans cette zone et 20% de la population brésilienne y vit, nécessitant une forte convergence des voies de circulation et des moyens de transport et de communication. En outre les deux métropoles présentent une forte hétérogénéité sociale, propice aux agrandissements et aux déploiements tentaculaires de l'habitat, du commerce et de l'industrie. Les effets négatifs de cette gigantesque concentration urbaine sont avant tout la spéculation immobilière et les problèmes de pollution. Autre conséquence gênante, l'extension urbaine augmente de beaucoup le temps passé dans les transports et diminue la qualité de la vie, sans oublier l'élimination progressive des espaces verts, privant l'homme du nécessaire contact avec la nature.

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