Le côté négatif et dévastateur de la révolution industrielle fut de casser l'harmonieux rythme millénaire entre l'homme et la nature, longtemps équilibré dans l'offre et la demande. Dans ce monde moderne, l'utilisation intensive des richesses de la nature est trop grande, largement disproportionnée au point que le sous-sol se retrouve désormais pillé par l'homme, avec de dramatiques conséquences écologiques annexes. C'est ainsi que le tétra propyl-benzène, utilisé dans la fabrication des détergents ménagers, résiste au système de purification des eaux. Sa molécule n'étant pas biodégradable, les bactéries des eaux fluviales n'arrivent pas à le détruire. La formation d'épaisses couches de mousse empêche l'oxygénation des eaux, causant la mort de toute matière vivante. Les ordures, les égouts des maisons et des usines, les déchets industriels se mélangent aux eaux dont l'homme a besoin, transformant les rivières en déserts biologiques. L'accumulation de résidus nocifs se fait aussi dans les fleuves et les mers, engendrant de graves problèmes de pollution. Sans oublier l'augmentation des maladies respiratoires à cause des nombreux gaz dégagés dans les agglomérations urbaines. avec en filigrane, la déforestation irrationnelle qui anéantit l'habitat naturel de la faune et réduit la production d'oxygène, provoquant le réchauffement climatique. L'utilisation de certains pesticides engendre une forme d'intoxication de la population et une inévitable déperdition et perte des ressources naturelles disponibles nécessitant d'urgence de nouvelles sources d'énergies.

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