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117 BIS GRANDE RUE-1926-
Film Muet
Nationalité : Allemagne
Titre VO : Menschen untereinander
Durée : 2h00
Themes
Musique et musiciens
- cinéma allemand -
Danse
- cinéma allemand -
Prisons
- cinéma allemand -
Représentant(e)s du culte
- cinéma allemand -
Résumé
Un immeuble berlinois typique des années 1920 dans son habituelle configuration topographique des locataires où traditionnellement les différents groupes sociaux se retrouvent selon une disposition qui agence les gens dans les étages, les plus aisés près du rez-de-chaussée, avec ensuite une nette graduation des démunis au fur et à mesure qu'on s'élève en hauteur, jusqu'aux insalubres combles et greniers. C'est ainsi que le premier étage (aile gauche) est occupé par le joailler Rudloff et sa fille Brigitte dont la boutique se trouve au rez-de-chaussée et sur son aile droite, par l'austère Wagner, cumulant les fonctions de notaire, avocat et conseiller judiciaire. Un peu plus haut, la naïve et potelée veuve Büttner, propriétaire de l'ensemble de l'immeuble et sur le palier opposé, le conseiller d'état Helmuth Köhler et son gendre dont l'épouse enceinte est en prison pour sa responsabilité dans un mortel accident de voiture. Au troisième, la dénommée Ria Ricarda-Roda qui se prévaut comme conseillère matrimoniale mais officie plutôt en tant qu'entremetteuse lors de dîners-rencontres qu'elle organise régulièrement, et sur le même niveau, la compatissante Sonja Ipanowna qui dirige une petite école de danse. Au dernier étage, nous retrouvons entassés une discrète et taciturne aristocrate endettée et son fils ; un fabricant de ballons et sa famille et un pauvre et vieux professeur de piano qui a du mal à payer ses échéances de loyer. Et, quelque part, dans un recoin de l'entrée principale, la loge de la concierge, une mégère médisante et curieuse. C'est avec un scrupuleux sens de l'observation que nous sera décrit les aléas et interactions des différents personnages, de la propriétaire qui se fait gruger par un aigrefin se prétendant bijoutier à Melbourne, en passant par le fiston de la dame du quatrième qui trouve un engagement dans la bijouterie, sans oublier la dramatique histoire de la jeune détenue qui se verra, dans un premier temps éhontément privée de la présence affective de son enfant confié au père et qui finalement retrouvera tout de même les bienfaits de sa famille.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Entre une approche méticuleuse et fine du comportement et de la réactivité d'un certain microcosme humain confronté individuellement et collectivement aux aléas de la vie quotidienne et un témoignage quasi documentaire de ce que fut la vie citadine dans un immeuble des années 1920, une œuvre incontournable réalisée par l'un des plus grands réalisateurs de cette période fastueuse de la cinématographie allemande.
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