Le pouvoir absolu est la relation éternelle entre le poison et le contrepoison. Le seul moyen d’en venir à bout est un idéal sans visage, survivant intemporel de tous ces sacrifiés morts sur le terrain d'un renouveau hypothétique, tout le long d'une l’histoire dominée par le culte et la soumission. L’Angleterre déjà largement éprouvée par la prose de Georges Orwell redevient le champ de bataille d’un immense complot dont la finalité est le chaos. Dernier cas de figure non testé de toute une liste de pouvoirs politiques passant et repassant sans essaimer grand chose. L'ultime concept ne peut être qu’explosif. Une radicale remise à niveau effectuée dans le sang par un Edmond Dantès des temps modernes, définition de la nécessité que représente une solution finale au service de la liberté. Ce cocktail humain de terrorisme et de justice exécute une refonte complète, en instaurant une nouvelle procédure de lutte contre le totalitarisme. L'embrasement et la destruction d'un concept en vrille plusieurs fois millénaire.Le seul moyen d'en finir avec tant de siècles de dominances et de mensonges politiques qu'il faut éradiquer dans un immense brasier rédempteur. V n’est plus qu’un Robocop déchaîné, une machine à tuer, n’ayant plus de leçons morales en magasin. Son masque devient le symbole d'un immense troupeau en marche que rien ne peut stopper. L'avenir se dessine dans une lumineuse partition musicale, une supernova régénératrice pleine d'espoir malgré sa monstruosité. Un état flamboyant consommant tous ses travers en révélant dans la férocité de ses braises un monde nouveau.