"Jeune et jolie" malgré les douces mélopées sensitives de Françoise Hardy manque de profondeur. Toutefois la déception d'une jeune lycéenne des beaux quartiers, préférant fuir un environnement familial éteint, accompagné d'un contexte sentimental basique et inexpérimenté, en se dirigeant vers les fantasmes du plaisir à l'aide du proxénétisme tarifé, est perceptible et correctement rendu.Une "belle de jour" réactualisée se libère d'un geste masculin générationnel, empressé et maladroit, pour se réaliser pleinement entre les bras d'un senior paternel sans tabous, mélancolique et revanchard, loin d'un bunker familial recomposé et d'un bahut Bobos, ne fonctionnant que par les perceptions lassantes et répétitives d'une génération montante, tourmentée par l'accomplissement du premier rapport sexuel.Un opus moyen, dans un cheminement décent, mais trop clairsemé.