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LÉVIATHAN-2012-
Documentaire
Nationalités : France / États-Unis
Durée : 1h27
Date de sortie en France : 28/08/2013
Récompenses
- Entrevues Belfort 2012 Grand prix, Prix documentaire sur grand écran, Prix one+one .....
- Locarno 2012 – prix FIPRESCI, Mention spéciale prix Don Quijote de la FICC .....
– Puma d’argent / Istanbul / BAFICI 2012 .....
- IndieLisboa 2012, Grand Prix
Distributeur : Independencia Distribution
Résumé
Un chalutier américain en haute mer, au large du Maine, dans une lourde et puissante démarche de pêche intensive, avec d'un coté d'immenses filets pour capturer le poisson se déplaçant en larges bancs compacts, et de l'autre, deux filets annexes sur chaque flanc du bateau, qui raclent le fond pour arracher les coquillages, causant à chaque fois d'incommensurables dégâts dans la flore et la faune sous-marines. Les prises seront directement découpées, nettoyées et grossièrement conditionnées pour être revendues dès l'accostage dans le port d'attache. Pour les marins, un travail astreignant, répétitif et somme toute dangereux qui nécessite une attention permanente et une robustesse physique évidente.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
A priori, un documentaire de plus sur les différentes problématiques halieutiques rencontrées par une intensification et une sophistication de la pêche en haute mer. En fait, même si la question reste présente en filigrane, la véritable dimension du film se situe dans une prise de vue inorganisée et chaotique de plans et de séquences techniquement incontrôlés, à l'aide de plusieurs petites caméras fixées aux poignets, au torse, à la tête des marins, filmant sans arrêt, durant leurs activités habituelles. Ce qui donne lieu à un déferlement chaotique et lumineux d'images barbares et telluriques, une sorte de monstruosité visuelle, apocalyptique et primitive, où se malmènent éléments liquides divers, embruns, sueurs, éclaboussures, dans une boucherie de chair et de sang, en tranchantes découpes à la machette et machinales éventrations coordonnées. Et c'est dans l'incessant gémissement des cordages, le grincement maladif des treuils, le cri acéré et plaintif des insolentes mouettes et des téméraires goélands que les filets vomissent leur cargaison qui sera plus tard descendu en cales, dans l'antre du navire. Entre délire visuel et sonore qui peut engendrer quelques perceptions hypnotiques et lassitudes hébétées, on côtoie une forme d'épuisement, de sidération et d'anéantissement, complice et victime de cet incessant carnage mortifère.
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Bibliographie