Un permanent humour acidulé, quelquefois grinçant et caustique, traverse l'œuvre de bout en bout qui, avec cette accumulation constante et régulière de tensions et de rivalités souterraines, ne pouvait que se terminer par une inévitable acmé hautement dramatique, en l'occurrence le suicide d'une candidate. De cet acerbe tableau d'un événement médiatique finalement banal et futile, se dégage une radioscopie, certes hyperbolique, voire caricaturale de la société géorgienne et de ses dérives libérales tentant d'occulter vaille que vaille la pauvreté et la corruption endémiques.