Ce qui était restera, ce qui était, ceci à jamais. Mais ce qui était peut être paradoxalement visité, revisité, transformé sans la possibilité hélas d'en rectifier la finalité, afin de sécuriser un avenir dépendant de toute une architecture informative qu'il faut reconstituer manu militari en un minimum de temps.Des flash-back nerveux et ingénieux dans une configuration futuriste menant un esprit récupéré et manipulé contre son gré, par une technologie froide et ambitieuse, entre les mains d'un arriviste du conditionnement vers la liberté, dans un monde parallèle où l'on peut enfin souffler et se reconstruire.Un opus visionnaire sur nos avenirs privés de sensibilités, où tout n'est plus que servilité, cris de désespoir et d'indifférence poussés et non ressentis, dans des capsules exsangues et sombres ou des bureaux noyés de lumières artificielles, n'ayant plus aucunes perceptions émotionnelles.L'homme n'est plus qu'un consommable formaté pour servir et disparaitre après usage, dans des décisions hiérarchiques impassibles, transformant une raison endoctrinée de force, en fourniture de bureau.