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CONSTANTINOPLE-2012-
Nationalité : Turquie
Titre VO : Fetih 1453
Durée : 2h45
Film Inédit en salle en France
Réalisation : Faruk AKSOY
Prise de vues : Mirsad HEROVIC et Hasan GERGIN
Musique : Benjamin WALLFISCH
Résumé
"Depuis des siècles, les empires byzantins et ottomans s’affrontent sans cesse pour le contrôle de la cité légendaire de Constantinople. A la tête de l’empire byzantin, Constantin mène la résistance pour protéger le dernier berceau de la civilisation chrétienne en Terre d’Orient. Mais depuis l’accession au trône du redoutable sultan Mehmet II, les janissaires ottomans sont plus conquérants que jamais. A mesure que les conflits périphériques se multiplient, l’hypothèse d’un terrible combat à mort pour le contrôle de la ville semble inéluctable. Les armées s’amassent au pied des murailles de Constantinople, le siège le plus célèbre et le plus sanglant de l’histoire va bientôt débuter" .....
                                                                                   
Source : Matériel de presse
Critique
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Pas d'outrance idéologique. En tout cas pas plus que dans les films hollywoodiens ; on retrouve d'ailleurs le même éloge aliénant du sacrifice mais sous la forme du martyre. La fin tout de même, par le pacifisme, la tolérance et l'universalisme affichés du conquérant, est une véritable escroquerie puisque la ville fut mise à sac pendant 3 jours et que les chrétiens dans l'Empire Ottoman étaient des sujets de seconde classe voire des esclaves. Les décors numériques sont du même niveau que dans "300" (c'est à dire à chier). Si ce n'est l'histoire d'Urbain, le fondeur de canons, et celle des tunnels, totalement détournées ; ainsi que l'évocation de Giustiniani, totalement farfelue, c'est un film très didactique qui semble assez respectueux du déroulement global des faits tel que restitué par les travaux historiques. Ce n'est pas un chef d'oeuvre mais ça peut intéresser l'amateur d'Histoire et comme l'exemple d'un softpower turc émergeant ? Tout de même, en 2h45, on pouvait espérer une restitution historique plus exhaustive. Amusant de voir la façon dont l'interdiction religieuse de représentation du prophète est scrupuleusement respectée dans la scène d'introduction (mouvements de caméra simulant le regard de Mahomet).