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Nationalités :
Hongrie82 / France60 / Allemagne
Durée : 1h39
Date de sortie en France : 12/06/2013
Récompenses
- Festival du Film de Berlin 2012 : Grand Prix du Jury, Prix Amnesty International et Prix de la Paix
- Festival Paris Cinéma 2012 : Prix du Jury
Distributeur : Sophie Dulac Distribution
Visa d'exp. : 132066
Résumé
Infatigable et déterminée jeune femme d'origine rom, Mari vit avec ses deux enfants Anna et Rio, et le vieux grand-père, aphasique et grabataire, dans une médiocre maisonnée isolée en pleine forêt, bien en dehors du plus proche village, dans l'attente de pouvoir émigrer au Canada, plus précisément à Toronto où se trouve déjà le chef de famille. Un départ ardemment souhaité, sans cesse différé, qui pourrait enfin mettre fin aux sourdes craintes qui planent depuis quelques mois sur l'ensemble de la communauté. En effet, plusieurs familles tziganes entières ont été récemment assassinées, de nuit, avec des armes à feu, dans une constance et un acharnement de toute évidence racistes. Alors que la mère cumule deux emplois quotidiens, la journée, comme agent de nettoyage pour une société de maintenance des routes et des parkings, et en début de soirée, comme femme de ménage dans une école de la ville, sa fille, énergique et studieuse, révise avec assiduité ses leçons d'anglais, et Rio le garçon s'adonne à l'école buissonnière, entre jeux vidéo, auprès d'une vague bande de zonards, et constitution d'un repaire secret qui pourrait servir de refuge en cas de danger, dans un ancien bunker dissimulé entre les futaies. Une existence fruste et pénible, à la petite semaine, qui va se trouver bouleversée par l'indicible et l'horreur.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Oeuvre efficace et solide qui met en lumière l'oppression extrême exercée envers la collectivité des gens du voyage dans quelques régions rurales de la Hongrie stigmatisant une forme de racisme ordinaire, dans son expression la plus totalitaire et la plus outrancière, sans que la société civile et politique du pays ne s'en émeuve, considérant ce drame comme un simple fait divers, en pays civilisé, démocratique.