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ONLY GOD FORGIVES-2013-
Nationalités : France / Suède / Thaïlande / États-Unis
Titre VO : Only God forgives
Durée : 1h30
Date de sortie en France : 22/05/2013
Genre : THRILLER
Themes
Réalisation : Nicolas WINDING REFN
Prise de vues : Larry SMITH
Musique : Cliff MARTINEZ
Distributeur : Wild Side Films / Le Pacte
Visa d'exp. : 136486
Résumé
Conséquent dealer dans la mégalopole de Bangkok, Julian dissimule ses illicites trafics dans la gérance d'un club de boxe thaïlandaise, avec efficacité et lucidité, bien plus pondéré et plus posé que son frère Billy, tête fêlé et comportement excessif qui dans un moment d'égarement enragé va tuer une jeune prostituée mineure. Ce sera le début d'une folle spirale vengeresse qui débutera par la mort de l'irresponsable assassin, massacré par le paternel de la jeune fille, sous l'autorité et le consentement d'un mystérieux inspecteur de police à la retraite, crooner à ses heures, un certain Chang, qui manie avec efficience et dextérité un affilé sabre de combat. Venue spécialement des States, pour l'enterrement de son rejeton, la dénommée Crystal, à la tête d'une vaste organisation criminelle dans son pays, contacte quelques tueurs locaux pour faire abattre le meurtrier de son fils, mais aussi le pandore qui en est indirectement responsable. Alors que le premier passe rapidement de vie à trépas, l'agression armée contre Chang se termine par un échec flagrant et fait craindre une violente réaction de notre acéré inspecteur. Aussi demande-t-elle à Julian, son second fils, de la protéger contre une terrible riposte attendue avec bien de sourdes craintes.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 11/20
Pour ce neuvième long métrage du réalisateur, de toute évidence, le mot d'ordre donné est l'outrance. Entre le comportement hystérique et libidineux de Kristin Scott Thomas en marâtre incestueuse, le jeu hiératique et compassé de Ryan Gosling, induisant chez le personnage de hautes réflexions métaphysiques, à moins que ce soit tout simplement le résultat d'une constipation passagère, et un taiseux sabreur thaïlandais, tranchante et antithétique réminiscence d'un "Ghost Dog" en magistère assermenté, on est forcé d'admettre que nous sommes en présence d'une réalisation amphigourique, hautement prétentieuse et d'une exaspérante préciosité. Il faut tout de même reconnaître que la bande-annonce est d'une exceptionnelle qualité, prêtant adroitement à confusion quant à l'intérêt du film qu'elle nous présente.
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