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SHOKUZAI, CELLES QUI VOULAIENT OUBLIER-2012-
Nationalité : Japon
Titre VO : Shokuzai (2)
Durée : 2h31
Date de sortie en France : 05/06/2013
Genre : DRAME
Themes
Prisons
- cinéma japonais -
Enfance
- cinéma japonais -
Milieu scolaire
- cinéma japonais -
Milieu médical
- cinéma japonais -
Suicide
- cinéma japonais -
Réalisation : Kiyoshi KUROSAWA
Scénario : Kiyoshi KUROSAWA
Prise de vues : Akiko ASHIZAWA
Musique : Yusuke HAYASHI
Distributeur : Version Originale / Condor
Résumé
Des quatre fillettes témoins indirects du drame qui coûta la vie à leur camarade de classe Emili, quinze années plus tard, la dénommée Akiko envoie une lettre à la mère de la petite défunte, pour lui demander de venir la voir en prison, où elle séjourne pour meurtre. Une entrevue plutôt tendue et orageuse durant laquelle la détenue raconte les dramatiques circonstances qui l'ont menée en ces lieux, pour une longue incarcération. Vivant depuis le fameux drame, dans un complexe état d'infantilisme, se prenant pour une sauvageonne et plus précisément une créature de la famille des ursidés, enfermée dans sa chambre et sa névrose, sans aucune féminité visible par delà son éternelle salopette, Akiko avait surpris son frère Koji en équivoque attitude, (réelle ou imaginaire) avec la petite Wakaba, la fille de sa compagne actuelle et pour cela l'étrangle au moyen d'un efficace câble électrique. Par ce crime qui trouve bien sûr d'évidentes résonances dans le passé, elle pense avoir payé sa dette envers Asako, la mère d'Emili...
La quatrième et dernière fillette du triste drame scolaire, est aujourd'hui gérante d'un magasin de fleurs, fonction que lui a octroyé son amant, un homme marié et terne qui indirectement l'entretient de cette façon. Pourtant le désir de la demoiselle se porte surtout vers l'époux de sa propre soeur, le dénommé Keika, séduisant fonctionnaire de police qu'elle parviendra à subjuguer, pour se retrouver rapidement enceinte. Pendant ce temps, Asako, la mère de la petite victime lui écrit pour la revoir, lui annonçant que désormais elle lui a pardonné son mutisme et son manque de souvenirs patents quant au visage du meurtrier. Entre temps, notre rouée fleuriste est convaincue d'avoir reconnu la voix du brutal agresseur, lors d'une émission radiophonique durant laquelle ce dernier est interviewé sur son travail de directeur d'une école associative, de la mouvance Steiner. Elle compte bien monnayer cette information au plus haut prix...
Finalement, nous apprenons que ce responsable scolaire est loin d'être un inconnu pour Asako, mais bien un ancien amant de la lointaine époque de l'université qu'elle partageait avec une amie commune qui par intrigue et abandon, s'est suicidée, sans que la jeune femme présente, n'ait prévu d'appeler les secours. Il s'avère aussi que la petite Emili qui fut tuée dans une sordide pulsion de haine et de vengeance, était en fait la propre fille de l'assassin, une filiation que ce dernier ignorait. Une rencontre entre lui et la mère paraît désormais inévitable, pour un ultime et mortel règlement de comptes.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
De cette sourde épopée vengeresse et criminelle, d'une durée de près de deux-cent-quatre-vingt minutes, projetée au Japon en cinq épisodes télévisés, on ne peut que reconnaître et sanctifier la maîtrise et la subtilité créatrices du metteur en scène Kiyoshi Kurosawa, mais dont nous préférons, sans conteste ni hésitation quelconque, d'autres réalisations plus fantastiques et moins récentes.
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