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SHOKUZAI, CELLES QUI VOULAIENT SE SOUVENIR-2012-
Nationalité : Japon
Titre VO : Shokuzai (1)
Durée : 2h02
Date de sortie en France : 29/05/2013
Genre : DRAME
Réalisation : Kiyoshi KUROSAWA
Scénario : Kiyoshi KUROSAWA
Prise de vues : Akiko ASHIZAWA
Musique : Yusuke HAYASHI
Nota
Série télévisée sortie au Japon en cinq épisodes.
Distributeur : Version originale / Condor
Résumé
Dans un petit village japonais, cinq gamines (Emili, Sae, Yuka, Akiko et Maki) jouent au ballon sur un terrain attenant à l'école qu'elles fréquentent. Un inconnu se présente à elles et prétextant une aide pour un problème dans une conduite d'aération, demande qu'une d'elles l'accompagne dans le bâtiment proche. Ce sera Emili, qu'on retrouvera morte, peu de temps après, brutalement assassinée. Fortement traumatisées, sous le choc du terrible et sauvage événement, aucune des fillettes ne parviendra à décrire l'homme responsable d'un tel crime, une compréhensible réaction d'évitement censée effacer le mortel forfait. Sauf pour Asako Adachi, la mère de la petite Emili qui voue aux gémonies ses quatre silencieuses camarades, les astreignant à une lourde redevance morale et à une existence faite de repentir et de pénitence (shokuzai)...
Quinze ans plus tard. Sae qui travaille désormais dans un institut de beauté tokyote, reçoit une proposition de mariage d'un certain Takahiro Otsuki, un richissime héritier d'un conséquent empire industriel. Ce dernier confie que son attirance pour elle remonte à l'époque de la lointaine enfance, avouant être l'anonyme et mystérieux voleur de poupées françaises qui sévissait dans leur village. Fétichisant à l'extrême la jeune femme restée dans une profonde immaturité physique, il lui propose d'étranges liens de proximité. Une relation fantasmée, à la limite du fantastique se met en place qui en fin de compte se terminera fort mal...
De son côté, la jeune Maki est devenue enseignante, très stricte et d'une sobre efficacité dans la pratique du kendo, un sport martial et pugnace qui lui permettra de mettre hors d'état de nuire un maladif agresseur venu, armé et violent, dans une piscine pour s'attaquer aux enfants présents. Alors que Tanabe, le professeur de sport présent sera accusé de passivité, voire de lâcheté, la jeune femme, d'abord félicitée pour son courage et sa détermination, se verra reprocher ultérieurement trop d'agressivité et de fougue dans sa guerrière riposte. Finalement des conflits larvés et de sourdes rancoeurs mèneront à une dramatique agression.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Pour qui connaît l'univers particulier, voire soudainement sidérant et décalé de la plupart des productions de notre metteur en scène nippon Kiyoshi Kurosawa, cette faussement nébuleuse réalisation ne dépareille en rien des récurrentes obsessions qui peuplent la plupart de ses films, allant des perturbantes notions de culpabilité, aux fantomatiques apparitions d'outre-monde, en passant par l'ambivalence et l'omniprésence féminines, qui peut aussi bien se manifester et se concrétiser dans sa violence primaire que dans sa sérénité maternelle.
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