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Durée : 1h34
Date de sortie en France : 23/03/1983
Nota
- Troisième film de la série des "Comédies et Proverbes" .....
- Proverbe : "Qui trop parole, il se mesfait" (Chrétien de Troyes)
Distributeur : AAA
Visa d'exp. : 56163
Résumé
Pour passer quelques moments de détente et d'oubli, après un récent divorce particulièrement pénible, Marion décide d'aller à Granville, au bord de mer en compagnie de sa jeune nièce Pauline. Marion va retrouver un ancien flirt prénommé Pierre qui va lui faire connaître Henri dont elle finira par s'amouracher. Pauline quant à elle se sentira fortement attirée vers un jeune garçon de son âge, prénommé Sylvain.
Critiques et Commentaires
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 14/20
Une œuvre de la série des "comédie et proverbes" en forme de chassé-croisé sentimental et amoureux sur l'inusable thème de la jalousie et de la possession qui manque tout de même de chaleur et de densité "émotives".
Critiques - Commentaires Public
2622
Encore un chef-d'oeuvre du grand Rohmer, le meilleur réalisateur français à mon humble avis. L'actrice qui incarne Pauline est fantastique ainsi que tous les autres acteurs, y compris Dombasle qu'on peut considérer comme l'actrice fétiche de Rohmer. La simplicité et surtout le réalisme du scénario font de ce film un petit chef-d'oeuvre à ne surtout pas manquer.
7201
Pauline en vacances et en pleine éducation sentimentale côtoyant essentiellement des hommes murs écoute attentivement les propos exaltés et sentimentaux de Marion, sa cousine. Henry marié préfère sa liberté d’homme, Pierre désire reconquérir Marion. Un petit groupe animant ses sens le temps d'un congé d'été à l'aide d'une philosophie sur l’amour et ses dangers. Pauline s’instruit, mais ne se sent pas attirée par ces trentenaires désabusés à la recherche de la véritable définition de l’amour. Tout ce petit monde désire le bonheur, mais la dépendance lourde et contraignante, qui en dépend n’est pas acceptée. Le challenge ridicule que s’impose Pierre désirant reconquérir Marion, qui a cédé entre temps à Henry, sans passion, sous le regard de Pauline en pleine école, montre bien la difficulté de se poser à long terme sur une récurrence à deux que l’on préfère remplacer par quelques convoitises savoureuses mais sans lendemain. Le plaisir de conquérir sans s’investir à long terme devient la pitance d’un manque éternel que l’on s’impose éternellement sans lui assigner une fonction définitive. C’est comme si l’on disait que l’on désire connaitre l’amour sans jamais le rencontrer. Pauline jeune et pure n’a finalement pas grand-chose à collecter face à Marion, Pierre et Henry élaborant déjà des bilans d’existence. Ayant largement le temps de positiver devant les perpétuelles errances sentimentales de ces caricatures désabusées, manquant de maturité totale.