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Nationalité :
États-Unis231
Titre VO : The younger generation
Durée : 1h15
Date de sortie en France : 28/06/1929
Themes
Juifs
- cinéma américain -
Résumé
A quoi bon avoir de l'argent, s'il ne fait pas le bonheur...
Julius Goldfish est un rustique commerçant juif du populaire quartier new-yorkais de l'East Side, plus précisément de la non moins composite Delaney Street, avec ses volubiles chalands et ses bigarrés étals à profusion et perte de vue. Père de deux enfants d'une dizaine d'années, d'un côté, la décontractée Birdie qui se sent bien des faiblesses pour son voisin d'immeuble, le débrouillard Eddie Lesser et de l'autre, un fils prénommé Morris, le sens des affaires bien ancré dans les gènes et la tirelire, notre bonhomme, quant à lui, est bien moins préoccupé par le gain et les profits que son avide et rapace rejeton et que certains de ses compatriotes, selon les rumeurs et les médisances. Des années plus tard, le fils a ouvert une boutique d'antiquaire dans la réputée 5e Avenue et ne rêve plus que de côtoyer le beau monde, désireux de se marier avec la fille d'un important diamantaire local afin d'étendre son pouvoir et ses richesses. Alors que la mère est fière de la réussite professionnelle et sociale de son fils, son père s'exaspère des précieuses exigences de ce dernier (prendre un bain quotidien, porter un noeud papillon au dîner) en regrettant l'ancien temps et les vieux copains de jadis. En effet, le prétentieux arriviste voit d'un fort mauvais oeil tout ce qui ne transpire le succès et l'opulence affichés. C'est pourquoi, il décide même de raccourcir son nom patronymique et de s'appeler désormais Fisk, une appellation qu'il juge plus mondaine et plus respectable. Et lorsque le petit ami de sa soeur, le tendre et lunaire Eddie, se retrouve par inadvertance et bêtise mêlé au braquage d'une bijouterie, il n'hésitera pas à chasser sa frangine de sa maison et de son entourage.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Splendide chronique humaine et familiale avec comme récurrentes thématiques, antinomiques et conflictuelles, le solide attachement aux valeurs ancestrales et la rassurante reconnaissance sociale, curieusement réalisée en grande partie en version muette, avec quelques plages sonores où le parlant fait son apparition. Quant aux acteurs, comme souvent chez le metteur en scène Frank Capra, ils sont irréprochables, avec une mention spéciale au remarquable Jean Hersholt, imprégné d'une suave philosophie yddish, entre exutoire pétulance et fatalisme résignée.