Fiche Film - LES INNOCENTS

Jeanne vient d'arriver à Toulon pour assister au mariage de sa soeur Maïté et retrouver son petit frère Alain, enfant perturbé physiquement et psychologiquement. Celui-ci fugue. Elle pense pouvoir le rejoindre grâce à un dénommé Klotz, un chef d'orchestre minable, homosexuel et alcoolique, amoureux de Saïd. Jeanne fait la connaissance de Stéphane, garçon interlope qui s'est fourvoyé dans une organisation fasciste.

Critiques et Commentaires

Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches

Note Cinéfiches : 13/20

Décidément le pertinent metteur en scène André Téchiné nous étonnera toujours de part ses réalisations quelles soient géniales, ou décevantes d'ailleurs. Aujourd'hui c'est plutôt du coté négatif que penche la balance, légèrement.

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Critique/Commentaire

Critiques - Commentaires Public

inconnu(e)

Vous dites : "Téchiné nous étonne toujours dans ses réalisations quelles soient géniales ou décevantes. " C'est vrai, il y a fait des très bons films et des moins bons, comme tout réalisateur, mais j'ai surtout remarqué que c'est l'un des auteurs pour lesquels l'avis des spectateurs est le plus variable pour classer les films d'un côté ou de l'autre (bon/pas bon).Pour moi "Les innocents" est l'un de ses plus beaux films (peut-être parce que c'est le premier que j'ai vu?), à ranger avec "Ma saison préférée", "Loin" ou "Les témoins" ; tandis que j'ai beaucoup moins aimé "Les voleurs" (votre préféré), "Les égarés" et surtout "La fille du RER" (ratage total selon moi).Je me souviens, j'avais 15 ou 16 ans, j'ai vu le film en K7 vidéo un soir, toute la nuit j'ai senti un soleil lancinant en moi, et le lendemain matin je ne pouvais rien faire d'autre que revoir le film, c'était comme une urgence.

D.W. GRAPHITE

Ah, ces jeunes ! Il y en a une qui ne sait pas ce qu'elle veut, un qui sait ce qu'il a à faire (et qui le dit et qui le fait ...) et un autre qui sait ce qu'il n'aime pas (les Arabes). Quant au plus jeune, il est carrément muet. Techine nous parle donc des jeunes. Avec une caméra tournoyante et des zooms incessants, à vous laisser flagada, un discours grandiloquent, des dialogues mélodramatiques et des personnages plus interrogatifs qu'interrogateurs. Avec un résultat très discutable.

Bibliographie