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LE COMMISSAIRE-1962-
Nationalité : Italie
Titre VO : Il commissario
Durée : 1h50
Genre : COMÉDIE
Themes
Hôtels
- cinéma italien -
Prostitution
- cinéma italien -
Prisons
- cinéma italien -
Rêves et cauchemars
- cinéma italien -
Milieu judiciaire et juridique
- cinéma italien -
Réalisation : Luigi COMENCINI
Prise de vues : Aldo SCAVARDA
Musique : Carlo RUSTICHELLI
Résumé
Quelques ludiques gamins de banlieue, spationautes en herbe, découvrent au bord d'un chemin le cadavre du professeur Simeone di Pietro, un éminent sociologue, censé être en congrès dans la capitale distante d'une bonne trentaine de kilomètres, apparemment renversé par un véhicule. L'enquête diligentée par la police auprès des garagistes de la région, ayant eu récemment des voitures endommagées en réparation, permet rapidement l'arrestation d'un certain Proietti qui reconnait l'involontaire et fatal accident. L'affaire semblerait donc close, mais c'est sans compter sur la méticulosité et la sagacité de Dante Lombardozzi, commissaire de police adjoint à la préfecture romaine qui va remettre en branle ses collègues et toute la machine judiciaire, à la veille des fêtes de Pâques, pour quelques flagrantes anomalies dans les déclarations d'un garde-barrière recoupées avec celles du suspect. Le préfet est obligé d'écourter ses vacances, l'enterrement de la victime stoppé pour une nouvelle autopsie et le repas "d'investiture" de notre pandore avec les parents de sa fiancée Marisa, remis aux calendes grecques. L'opiniâtre détermination de Lombardozzi permettra aux investigations policières de découvrir que le macchabée avait été en fin de compte discrètement déplacé, que la mort de l'éminent personnage était antérieure à l'accident et qu'il avait réservé un petit pavillon anonyme avec une rouquine prostituée, après avoir quitté subrepticement les pénates de son hôtel habituel.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 14/20
Même si l'histoire traîne un peu trop en longueur et flânerie, avec ses nombreuses variables scénaristiques, on applaudit avec détermination et contentement l'interprétation succulente d'Alberto Sordi, toujours égal à lui-même, dans son étonnant rôle de pandore carriériste, à la succulente intégrité professionnelle et à l'exceptionnelle droiture humaine, remarquables qualités qui vont le mener à une prolongée mise à pied et une traumatisante dégradation.
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