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THE MASTER-2012-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : The master
Durée : 2h17
Date de sortie en France : 09/01/2013
Genre : DRAME
Themes
Déserts
- cinéma américain -
Psy(chologue-chiatre)
- cinéma américain -
Mariage
- cinéma américain -
Bateaux de guerre
- cinéma américain -
Moto(cyclettes) et autres scooters
- cinéma américain -
Milieu médical
- cinéma américain -
Alcoolisme et autres beuveries
- cinéma américain -
Photos et photographes
- cinéma américain -
Réalisation : Paul Thomas ANDERSON
Prise de vues : Mihai MALAIMARE junior
Musique : Jonny GREENWOOD
Distribution
Récompenses
Lion d'Argent et Prix d'Interprétation à Philip Seymour Hoffman et Joaquin Phoenix, Venise 2012
Distributeur : Metropolitan Filmexport
Visa d'exp. : 135712
Résumé
Démobilisé à la fin des hostilités de la Seconde Guerre Mondiale dans le Pacifique, le dénommé Freddie Quell a bien des difficultés pour se réinsérer dans les classiques rouages de la vie civile, de par sa profonde inaptitude sociale, son alcoolisme notoire et une maladive propension à la violence, toujours à fleur de peau et de poings. Après de courtes et calamiteuses intrusions dans le monde du travail, comme photographe dans un grand magasin ou manutentionnaire durant la récolte saisonnière des choux, son existence va prendre un décisif tournant lorsqu'il s'introduit sur le yacht d'un certain Lancaster Dodd, une sorte de gourou métaphysicien entouré d'une petite cour de proches et d'inconditionnels, regroupés dans une hétéroclite chapelle surnommée "la Cause". Une réciproque sympathie semble rapidement se mettre en place entre le nouvel arrivant et celui qui se fait appeler "le Maître", le premier apportant à l'autre, outre d'évidents dons pour la composition de sublimes et fort hétéroclites boissons fortement alcoolisées, un nouveau champ idéal et malléable d'expérimentations, et le second, de possibles et solides assises et garde-fous pour brider sa tumultueuse nature violente et belliqueuse, en devenant son "cobaye et protégé".
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Impossible d'échapper, à la sortie d'une projection du film, à une persistante impression de perplexité. En effet, le premier sentiment qui émerge nous laisse à la fois pantois et dubitatif, dans la présentation, à la fois d'une fugace radioscopie d'une tangible relation de dépendance et de manipulation et d'un autre coté, dans la description d'une complexité relationnelle et narrative entre éparpillement et inachèvement créatifs, nous laissant souvent en plan, en questionnement, à la fin d'une séquence ou d'une scène. Paradoxalement, cette insidieuse sensation d'incomplétude et de parcellisation de l'ensemble de la narration élargit et renforce la dimension onirique, l'impression d'irréalité maladive et l'incongruité des personnages, surtout des deux interprètes principaux, Joaquin Phoenix et Philip Seymour Hoffman, dont la composition frise le tour de force et la perfection. Que le film soit inspiré peu ou prou de la scientologie et de son fondateur, Ron Hubbard, n'apporte et n'enlève rien à l'indéniable savoir-faire du réalisateur qui de film en film imprime durablement sa personnalité dans la courte liste des metteurs en scène yankees encore indépendants.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Vivre sans maître, c'est bien la question. A part ça, quel est le sujet du film ? La dianétique ? Ron Hubbard ? L'échec de la dianétique à travers le cas Freddie ? A force de baguenauder le film se perd et ne traite de rien.
Note : 14/20
Brillant techniquement parlant peut-être, quelques fulgurances desservies par des dialogues qui en restent aux petites touches" qui en jettent" et rien de plus, comme s'il fallait ne se fâcher avec personne. Film pas aimable et pas non plus émouvant. Plein de tics de comportements comme pour meubler. En plus du trop plein de bien-pensance dégoulinante étasunienne derrière les situations ! Vraiment rien à en tirer si ce n'est une espèce d'enchaînement de deux hommes, ce à quoi on arrive à force se frotter l'un à l'autre faute de perspectives. Même fatras global que "Magnolia" dont on pouvait déplorer la pesante démonstration mais jubiler en seconde partie pour cause de "point sur les i"... Ici on s'embourbe toujours plus (pauvre Joaquin Phenix en type tordu, pitoyable Philip Seymour Hoffman en prêcheur autocrate !). Défilent tous les côtés "crades" du puritanisme américain du nord... Ce qui froisse est la totale opacité du point de vue du réalisateur. Complaisance ? Vacuité ? Bien la peine d'employer un tandem de cette trempe pour un numéro aussi fadasse.