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Résumé
Une jeune femme fort débrouillarde jongle avec les différents emprunts quelle a contractés pour vivre plus au moins sans problèmes, jusqu'au jour où le système se grippe dramatiquement.
Critique
Critiques - Commentaires Public
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Note : 16/20
Découvert au Festival des Trois Continents Nantais 2012. C'est filmé façon Asghar Farhadi dans "Une Séparation", par paliers, avec des éclats débarquant violemment et retour au système D, ce revers de la mondialisation. Nouveauté, des espiègleries comme le fou rire nerveux de la jeunesse. Le personnage central voilé, au visage gracieux affiche une expression plus voyouse que d'habitude. Elle fonce, tient tête de toute sa grâce à l'homme d'affaires, à ses sbires. Pour autant, au lieu du cuisant revers attendu, ses larmes, ses trajets avec ce copain en voiture. Toute jeune créature touchant aux liens du sang jette le trouble dans le regard masculin, aussi complice soit-il avec son épouse. On reste un peu sur sa faim... Le spectateur a toute latitude pour passer du drame intime, universel, à celui du peuple iranien, là où la transgression conduit à des peines sans commune mesure avec les fautes commises. Le titre "C'est un rêve" justifierait les nombreuses ellipses ? En toute dernière partie, fort malaise. Sans doute la lassitude des issues "grand ouvert". Crainte de la censure iranienne ou limite imaginative du réalisateur ? Certains spectateurs préfèrent dire "je n'ai pas tout compris" et plébisciter un film plus net.