Aucun résultat pour cette recherche
LES DIEUX SONT TOMBÉS SUR LA TÊTE-1980-
Nationalité :
Botswana29
Titre VO : The gods must be crazy
Durée : 1h40
Date de sortie en France : 19/01/1983
Distributeur : Fox - Hachette
Visa d'exp. : 55144
Résumé
Quelque part au fin fond de l'Afrique, plus précisement dans une province du Botswana, une bouteille de coca-cola vide, jeté par un stupide aviateur pressé, est tombée au beau milieu d'une peuplade de Bushmen, vivant paisiblement dans la contrée. Objet mystérieux, déifié, ce pur produit inutile de notre société de consommation, finit par créer bien des dissensions dans la tribu. Le conseil des Anciens confie la maléfique bouteille à Xi, l'un des leurs pour qu'il la ramène "au bout du monde". Ce sera le début d'une folle aventure pour le petit homme.
Critiques et Commentaires
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 12/20
D'une originalité certaine !
Critiques - Commentaires Public
2594
Il y a quelques années, lorsque je suis à tout hasard allée voir ce film je n'en savais pas plus que son titre. J'étais avec mon frère cadet qui entrait pour la première fois dans une salle de cinéma. Il confondait dramatiquement cet écran là avec celui de la télévision et en une heure et demie je n'ai pas pu faire taire son enthousiasme ni calmer sa jubilation : il sautait frénétiquement sur son siège. Certainement influencée par la bonne humeur ambiante, je n'ai trouvé le film qu'excellent. Cependant la qualité d'un film s'estime selon l'importance du public touché.*** L'an dernier je revis ce film dans les Dossier de l'Ecran, suivi d'un thème de discussion sur la disparition ou la transformation de certaines ethnies. Ce débat se révélait comme particulièrement intéressant. Bien sûr tout film peu faire l'objet de réflexions qui le dépassent. Réalisé par le canal de la drôlerie, "Les Dieux sont tombés sur la tete" pose néanmoins avec habilité les éléments d'un débat qui le prolonge.
*** Opinion des plus discutables et des plus bizarres : les films d'Ozu, de Bergman ou de Bunuel qui ont toujours drainé un public des plus réduits, seraient donc des navets incommensurables ?