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ORANGE MÉCANIQUE-1971-
Nationalité : Grande-Bretagne
Titre VO : A clockwork orange
Durée : 2h17
Date de sortie en France : 21/04/1972
Genre : DRAME
Themes
Délinquance
- cinéma britannique -
Suicide
- cinéma britannique -
Handicapés moteurs
- cinéma britannique -
Milieu médical
- cinéma britannique -
Réalisation : Stanley KUBRICK
Scénario : Anthony BURGESS
Inspiration : D'après le roman éponyme de Anthony BURGESS
Nota
Le film eut quelques problèmes de censure
Distributeur : Warner Columbia
Visa d'exp. : 39512
Résumé
Un redoutable chef de bande, surnommé Alex, sème au hasard de ses pérégrinations, avec ses brutaux acolytes, violence et terreur parmi quelques quidams londoniens plus ou moins isolés. Après son arrestation, Alex est envoyé dans un moderne service de psychiatrie éducative, en vue d'un total (re)conditionnement pour détruire ses gênante pulsions de violence. Le traitement est un succès parfait qui rend l'ancien délinquant d'une docilité maladive et dépersonnalisée.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 18/20
Un incontournable chef-d'oeuvre britannique, qui, quarante années plus tard, n'a toujours pris aucune ride, ni dans sa lucide thématique, ni dans son évidente actualité, ni dans son profond questionnement existentiel.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Un holocauste dévastateur assumé jusqu’à l'ivresse par une jeunesse désœuvrée se divertissant par le vandalisme spontané, l’ivresse des coups et la possession des corps de tout un "cheptel" de rencontres considérés comme n'étant qu'une ressource temporaire de pouvoir, de délire et d'apaisement. Tout se possède et se détruit sans pitié en s’acharnant sur des protagonistes jugés comme inutiles, parasités par des intérieurs froids et luxueux, parsemés de toiles et de bibelots décadents défendus bec et ongles contre l’assaillant. L’opus dénonce de manière austère et euphorique toutes formes d'aliénations violentes ou curatives qu’elles soient délinquantes, policières, juridiques, psychiatriques ou religieuses. Un système binôme assaillant ou soignant de manière identique l'agressé et son agresseur en ne faisant d'eux qu’une seule et même entité.
signature non-référencée
Désolé, mais je trouve que le film a mal vieilli... Malgré une critique toujours aussi virulente et prophétique de la société (mais autant lire le roman) l'ambiance furieusement seventies de la chose laisse parfois dubitatif... Alors que curieusement « 2001 » reste (presque) inattaquable malgré son année de réalisation... je préfère encore les œuvres de jeunesse de Kubrick (en particulier "The killing", pillé, sauf le respect de je lui dois, par le malgré tout intéressant Tarantino pour son "Reservoir dogs". L.G.
inconnu(e)
Un très bon film, accrocheur. Pour ma part, je ne pense pas que ce soit le meilleur film de Kubrick. Dommage que le réalisateur ait une fâcheuse tendance (et pas seulement dans ce film) à attribuer aux mouvements de caméra une répétitive platitude (même si ce procédé est intéressant dans "Shinning") le seul problème pour Kubrick, c'est que dès le début du tournage, il part dans l'idée de réaliser le film techniquement parfait. Défaut ou qualité : à vous de voir ....
Note : 20/20
Le meilleur film de tous les temps!!! Kubrick, après "Les sentiers de la gloire" et avant « Shining", nous livre son film le meilleur. A voir et à revoir à tout prix mention spéciale pour la musique...
inconnu(e)
De l'hyperviolence comme rêve d'en porter à l'écran des Lynch, Greenaway. Mais cette fois, on touche au chef-d'œuvre. Là où Lynch a l'air d'un détraqué et là où Greenaway nous fait l'impression d'un vilain petit garçon pervers, Kubrick nous fait plaisir et oublie de nous ennuyer. Le support musical est à la hauteur ... Merci. La critique a jugé bon d’x-er ce joyau et donc de le rendre rare quand il mérite la plus grande vulgarisation. A bientôt en home-vidéo.