Vu à Univerciné Cycle Allemand Nantes 2012. Pas mal, sans plus, la musique du générique de fin assommante autant qu'impersonnelle... L'esthétisme global, la présence de Nina Hoss, la magie du lien amoureux qui se régénère, la mère dépassée, le petit bonhomme avide d'histoires, le père qui rappelle la Finlande d'antan, ne peuvent sauver l'ennui de ce va-et-vient dont on a du mal à saisir les enjeux. J'ai dormi sur la dernière moitié, réveillée à temps pour voir l'issue... Un petit peu trop "trois petits tours et puis s'en vont" à mon goût, en droit fil de la chansonnette aux deux extrémités. C'est très hollywoodien cette chimie des corps (elle s'évapore juste après l'assemblage du côté masculin et il faut croire que c'est afin de ménager des retrouvailles toujours aussi magiques). Bien lisse, bien propre en regard du couple usé depuis neuf ans. Seulement, malgré l'envoûtement qui gagne devant le soleil estival et la tiédeur du soir, il y a lieu d'espérer un miracle. Car l'enfant et la dulcinée sont charmants surtout parce qu'ils tendent le pouce en sortant du ferry. L'émotion est trop mince en regard des expériences précédentes... A moins d'être très fleur bleue ou avide de vacances dans le style agences de voyage, rien n'atteste que le prince charmant assume davantage qu'avant, on y croit donc à moitié.