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LA MERVEILLEUSE JOURNÉE-1928-
Film Muet
Nationalité : France
Durée : 2100 mètres
Date de sortie en France : 01/03/1929
Genres : FILM MUET / COMÉDIE
Themes
Milieu médical
- cinéma français -
Hôtels
- cinéma français -
Réalisation : René BARBERIS
Inspiration : D'après une pièce de théâtre de Yves MIRANDE et Gustave QUINSON
Prise de vues : Raoul AUBOURDIER
Nota
Remake en 1980 de Claude Vital
Résumé
Cassidagnes, petit village méridional sur la riante Côte d’Azur, avec une population locale des plus vigoureuses et des plus saines, au grand dam de l’efflanqué docteur Gebus et du rondouillard pharmacien Pinède. Ce dernier ne se doute guère que son imposante épouse fait une cour assidue à son jeune préparateur, le rêveur et débrouillard Blaise. Et voilà qu’accoste un splendide yacht appartenant au millionnaire Felloux, apathique et neurasthénique au possible, une mine d’or pour nos deux thérapeutes en manque de clientèle, par sa bizarre volonté de tomber malade pour occuper son temps. Après trois mois de traitement inefficace et malgré les quotidiennes piqûres de Blaise et les régulières potions servies par Gladys l’infirmière, notre homme ne tombe toujours pas malade et décide finalement d’appareiller en direction de Cannes où l’hôtel Carlton lui avait réservé une confortable suite, sans savoir que le brave préparateur s’était endormi dans une cabine du bateau. Ce dernier sera finalement engagé par le richissime personnage, pour être parvenu à le faire rire et sera toiletté, habillé, chaussé comme jamais, avec un vague statut de secrétaire. Au prestigieux hôtel cannois, le garçon se sentira immédiatement attiré vers une délicieuse inconnue, logeant dans une chambre face à la sienne et qu’il suivra transi et fort gauche. Le soir même, accompagnant son patron au casino, Blaise fait des ravages dans les salles de jeux, gagnant impunément une petite fortune, au point de se faire stupidement escroquer dans l’achat d’un collier de perles, d’une voiture, d’une maison et finalement proprement rétamer par Felloux lui-même qui se sent depuis peu bien des faiblesses pour son infirmière. Humilié par son employeur, le jeune homme débité et désormais sans le sou, n’aura pourtant pas perdu l’amour de Geneviève (la belle inconnue) en fait simple professeur de piano, venue à Cannes pour mettre un peu de panache dans sa terne existence parisienne. Un bonheur n’arrivant jamais seul, Felloux, désormais subjugué par l’opérante Gladys, redonne à notre infortuné garçon l’argent perdu et l’invite, lui et sa belle, à un réjouissant tour du monde.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 14/20
Malgré un scénario des plus classiques et des plus usuels à l’époque, avec les éternels et pesants archétypes de l’argent, de la réussite, de l’amour, une oeuvre finalement fort bienvenue, plutôt alerte et sans ennui aucun, avec des acteurs convaincants et une réalisation plutôt fort correcte dans l'ensemble.
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