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VINCENT, FRANÇOIS, PAUL ET LES AUTRES-1974-
Nationalité : France
Durée : 1h58
Date de sortie en France : 02/10/1974
Theme
Boxe
- cinéma français -
Réalisation : Claude SAUTET
Assistance à la Réalisation : Jean-Claude SUSSFELD et Jacques SANTI
Inspiration : D'après le roman La grande marrade de Claude NERON
Prise de vues : Jean BOFFETY
Musique : Philippe SARDE
Distributeur : Gaumont
Visa d'exp. : 41232
Résumé
Une bande de copains et d'amis qui ont l'habitude de se réunir tous les week-ends pour passer un bon moment ensemble. Parmi eux, Vincent, un volontariste chef d'entreprise qui se trouve, à force de volonté et de sagacité, à la tête d'une petite affaire prospère, mais dont les histoires de coeur sont plutôt désastreuses (Catherine, sa femme dont il est séparé, veut divorcer, Marie, son amie veut le quitter). Paul, de son coté, veut écrire un roman et François rêve d'ouvrir sa propre clinique.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 14/20
Un certain microcosme social des années 1970 !
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
La fête habitacle thématique de celui ou celle que l'on ne désire pas connaitre en profondeur ? Le logiciel de la cinquantaine déploie allégrement ses angoisses sur cette bande de copains sur le fil du rasoir de certaines amertumes toujours prêtes à se manifester à tout moment.Prospérité et déconfiture se divertissent des humains, l’un va bien, l’autre pas.Le temps a passé, certains couples à bout de souffle périclitent, d’autres se renforcent, l’argent manque, le monde se transforme.Certaines femmes lassées s’en vont accusant leurs maris protégés de n’être uniquement opérationnel que dans le calcul, la gaudriole, le jeu improvisé ou la farce de collégien.Ça vole bas, mais le courant passe, c’est l’essentiel dans un climat ou l’on ne perçoit l'existence de son camarade que dans la fête.La vie doit néanmoins continuer dans ses assurances et ses fractures, ses remises en questions et ses optimismes véridiques ou mensongers afin de conserver son aura sur les autres.La solitude extrêmement redoutée draine sur un terrain sentimental de plus en plus clairsemé toutes les combinatoires pour l’éviter.Soudain tout devient flou et l’on s’effondre."Tu n’as plus vingt ans, nous n’avons plus vingt ans".Reproches et encouragements sont répandus dans des endroits enfumés croulant sous la bière permettant à une âme en peine de souffler quelques instants en confiant ses désarrois à une faune plus polie qu’intéressée.On se livre pour rien, mais ça soulage.Chacun se révèle à l’autre dans une pantomime théâtrale reposant sur le verbe haut et le geste maladroit.Tout le monde fait semblant de faire semblant.Une sorte d’hypocrisie et de détachement envers son semblable dont on détecte l'unique valeur que dans la découpe d’un gigot Dominical qu’il ne supporte plus d'effectuer.Un nombre important d’heures passées à ripailler ou à se taquiner sans savoir vraiment qui l’on est.La conclusion reste encourageante le groupe reste soudé mais sans espoir de changer de dimension.
Bibliographie