Fiche Film - INSENSIBLES

Eminent spécialiste en neurochirurgie, le docteur David Martel est victime d'un grave accident de voiture, suite à un assoupissement au volant, conséquent à une intervention chirurgicale d'une excessive durée. Quasiment miraculé de la gravissime sortie de route, dans laquelle sa compagne décède, il apprend de par les moult analyses sanguines, sérologiques et biochimiques conséquentes à son admission d'urgence en milieu hospitalier, qu'il est atteint de profondes métastases au niveau des ganglions lymphatiques et que sa survie dépend uniquement d'une urgente greffe de la moelle épinière dont les seuls donneurs possibles seraient ses parents. Il s'avère finalement que ces derniers ne sont pas ses vrais géniteurs et que son père putatif l'a ramené au foyer, chétif nourrisson, sans jamais dévoiler ses mystérieuses origines. Parallèlement à la narration de ces événements récents, nous suivons l'histoire, de 1931 à 1940, de quelques d'enfants atteints d'une maladie rare, proche de l'anosognosie, une forme d'insensibilité congénitale à la douleur. Face à une réelle incapacité de guérison, et devant un constant danger pour eux-mêmes et pour les autres, les autorités médicales ont décidé d'enfermer ces étranges spécimens de la race humaine, dans des cellules sises au fin fond d'un sanatorium pyrénéen où ils seront, malgré leur lourd isolement, aussi affectés par les soubresauts de l'Histoire, la guerre civile espagnole et la collusion hispano-allemande, entre autres.

Critique

Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches

Note Cinéfiches : 13/20

Une première séquence introductive fascinante et fantastique qui laisse présager d'une profonde immersion dans une dramaturgie inquiétante et pathologique. Rapidement pourtant l'intérêt baisse légèrement d'un cran par le fréquent aller-retour entre des péripéties présentes et un passé éloigné qui deviendra de plus en plus prégnant, s'égrenant ensuite d'une façon lourdement chronologique (pas moins d'une dizaine de références annuelles) pour finalement sombrer dans un stupide et brûlant épilogue, risible et médiocre. Bien sûr, aucune explication quant à l'origine de ces enfants "exceptionnels" soudainement présents dans la configuration historique, parfaitement inexpliquée du scénario de départ. Dommage !

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Bibliographie