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DANS LA MAISON-2012-
Nationalité : France
Durée : 1h45
Date de sortie en France : 10/10/2012
Themes
Adolescence
- cinéma français -
Milieu scolaire
- cinéma français -
Réalisation : François OZON
Scénario : François OZON
Prise de vues : Jérôme ALMERAS
Musique : Philippe ROMBI
Distributeur : Mars Distribution
Visa d'exp. : 130567
Résumé
"Un garçon de âgé de seize ans s’immisce dans la maison d’un élève de sa classe,
et en fait le récit détaillé dans ses rédactions à son professeur de français.
Ce dernier, face à cet élève doué et différent, reprend bientôt goût à l’enseignement,
mais cette intrusion va aussi déclencher une série d’événements incontrôlables" .....
                                                      
Source : Matériel de presse
Critique
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Un film amusant mais je suis surtout frappé par cet univers lisse et aseptisé dans lequel se développe une imagination juvénile et prétentieuse, pleine de clichés et de stéréotypes, et ce jusqu'à la fin dont j'aurais pourtant aimé qu'elle explose ce monde clos et ouaté. Ce que reproche l'enseignant à son élève dans la conduite de son récit (manque de tension, de rebondissements, d'empathie) ne semble pas pris en compte par Ozon pour son film. Si bien qu'on dirait la mise en abîme du talent gâché ou d'une absence de talent bien maquillé.
Note : 16/20
Comme d'habitude, on est à la fête côté narration et mise en scène, les acteurs jubilent, ça défile, ça déménage... pour ensuite osciller entre pics et creux de vague. En sortant de la projection, peut persister une impression d'avoir été un peu promené dans ces rattrapages in extremis après des kilomètres dans le flou... Jean qui rit, Jean qui pleure, ou alors le rire jaune de Woody Allen version française. C'est un aperçu des monstruosités latentes de l'individu. On sent bien qu'Ozon s'amuse à exhiber son petit fouille-m..., le copain qui louche l'annonce d'emblée... A repenser hors séance aux échanges verbaux du couple Fabrice Luchini et Kristin Scott Thomas, êtres réfléchis, douchés par les revers, on se dit que les régressions nées du plongeon économico-financier se traduisent un peu comme ça, l'uniforme inviterait plutôt à se rendre singulier qu'à marcher avec le troupeau... Sont passés au tamis jargon, poses, clichés de réussite... chacun coche la case selon son milieu (la femme "de la classe moyenne" terme méprisant d'un bord, enviable de l'autre). Sans doute est-ce trop le genre de clivage en marche, ces clans qui se manipulent ou s'évitent soigneusement, d'un côté les intellos bourgeois avec leur tic de cataloguer et, de l'autre les hyperactifs, plus heureux au prix de se décérébrer, pas très palpitant sur le fond, assez inquiétant même... On est pourtant diverti, invité à rire plusieurs fois d'eux, de nous-mêmes. C'est divinement démontré, avec des cadeaux de consolation exquis (les exultations littéraires, Yolande Moreau extraordinaire en double !). Dommage qu'entre dérision et réalisme le dosage soit inégal et fasse que la tristesse l'emporte.