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DESPUES DE LUCIA-2011-
Nationalités : Mexique / France
Titre VO : Después de Lucia
Durée : 1h43
Date de sortie en France : 03/10/2012
Genre : DRAME
Réalisation : Michel FRANCO
Scénario : Michel FRANCO
Prise de vues : Chuy CHAVEZ
Distributeur : Bac Films
Visa d'exp. : 134789
Résumé
Pour Roberto Rojas et sa fille Ale(jandra) toutes les stratégies sont bonnes et nécessaires pour dépasser le drame qui les a anéantis, voilà déjà presque six mois, le décès de Lucia, l'épouse chérie du premier, la mère aimante de la seconde. On décide donc de tenter de faire enfin table rase du traumatisant passé, en quittant la côtière Puerto-Vallarta, leur ville résidentielle depuis bien des années, pour s'établir dans la capitale mexicaine, distante de plusieurs centaines de kilomètres. Alors que son père, cuisinier de métier, cherche à ouvrir un restaurant, sa fille continue son indispensable scolarité dans une nouvelle école, fréquentée par la plupart des enfants de la société huppée de Mexico. Rapidement intégrée dans le microcosme lycéen, la jeune fille, investie d'une grande liberté de comportement, associée à une maturité précoce, qui se sent bien des attirances pour un de ses camarades, finit pas faire l'amour avec ce dernier, des ébats furtifs consciencieusement filmés par le garçon, à l'aide de son discret téléphone portable et qu'il mettra en diffusion, quelques jours plus tard, sur un site communautaire de la toile internet. Ce sera le début, pour l'inconséquente demoiselle, d'une lente et progressive descente dans l'enfer du dénigrement et du harcèlement, au point de devenir un véritable bouc émissaire de l'ensemble de sa classe, garçons et filles confondus. De l'humiliation en passant par l'agression et la brutalité, dans une abjection allant crescendo, des rapports de force et de perversion mèneront, en vagues et en boomerang, vers l'irréparable tragédie.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Un constat à la fois implacable et de plus en plus irréfutable s'impose dans les sociétés contemporaines, la journalière et dramatique évidence d'une banalisation de la violence, physique, morale, directe ou induite, qui atteint toutes les sphères de la collectivité et par conséquent aussi la jeunesse dans sa large diversité, peu importe ses origines sociales et ses convictions éthiques. Michel Franco, le réalisateur, ne fait que filmer un permanent état d'esprit, amoral, immoral, teinté de voyeurisme et de beaucoup de fausse impartialité, sans aucunement considérer la violence comme un épiphénomène d'un malaise existentiel général, quotidien, conséquent à des politiques économiques lourdement libérales, inhumaines et mortifères.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Les faits sont tellement immondes que la fin me paraît tout à fait morale et j'en ai même considéré le massacre de Columbine comme une réponse acceptable. Voilà un film qui ne fait pas aimer le genre humain.