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Nationalités :
Israël91 / France60 / Belgique / Palestine
Titre VO : Ish lelo selolari
Durée : 1h18
Date de sortie en France : 25/07/2012
Récompenses
"Antigone d'Or", Montpellier 2011
Distributeur : Eurozoom
Visa d'exp. : 124183
Résumé
Jawdat, un jeune arabe israélien, veut simplement s'amuser avec ses copains, passer des heures à discuter sur son portable, et surtout, trouver l'amour. Mais il multiplie les rendez-vous ratés avec des jeunes filles musulmanes, chrétiennes, et même juives, tout en tentant de réussir son test d'hébreu pour entrer à l'université et ainsi quitter son village. Les choses se compliquent quand Salem, son père, cultivateur d'olives, veut qu'il le rejoigne dans son combat contre l'antenne installée dans un champ voisin par la compagnie israélienne de téléphone et qu'il soupçonne d'irradier les villageois.
Source : Matériel de presse
Critique
Critiques - Commentaires Public
7644
Note : 18/20
Sorti officielle 25 juillet 2012. Cet humour bourru cachant beaucoup d'affection entre les humains rappelle les films français des fifties, pas assez féroce pour le 21ème siècle, pas de sang, rien que de l'eau ! On est dans une bourgade où tout le monde se connaît, ouaffe la grosse caricature simpliste... Ce cri du coeur se veut dérision globale sans jamais tomber dans le prêche. Discutable est le genre de toxicité invoqué quant aux antennes-relais. Il resterait à vérifier sur place celui des frictions entre les communautés. Qu'importe. Accrochée aux yeux lumineux et aux fossettes de Jawdat (Razi Shawahdeh) face à son paternel qu'on jurerait l'incarnation de Max (animation "Max & Mary", 2009), j'ai embarqué tout de suite... Noté les obligations religieuses, la sensualité ironique de la jeune fille en voiture, la mère redoutable en grève de cuisine, la position ambiguë des autorités... Côté forme, admettons que ça n'ait rien à voir avec les autres témoignages cinématographiques sur la communauté arabe israëlisée sur son sol, la Palestine, en 1948. Mais sur le fond si ! Le pacifisme ambiant pointe l'étau local, l'étend à toutes les minorités aplaties par un système devenu fou. La prise de position est nette sous l'esquive finale, une pirouette genre principe de précaution. Bienvenue à cet oxygène estival apte à dérider et à dépassionner les frictions au moins pour quelques jours. Le portable, reflet de la mondialisation qui engloutit l'individu sous des besoins dont il pourrait souvent se passer. Voilà une charmante production de plusieurs pays dont certains sont censés ne jamais coopérer !