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JANE EYRE-2011-
Nationalité : Grande-Bretagne
Titre VO : Jane Eyre
Durée : 2h00
Date de sortie en France : 25/07/2012
Genre : DRAME
Themes
Orphelins
- cinéma britannique -
Réalisation : Cary Joji FUKUNAGA
Scénario : Moira BUFFINI
Inspiration : D'après le roman éponyme de Charlotte BRONTË
Prise de vues : Adriano GOLDMAN
Musique : Dario MARIANELLI
Distributeur : UGC Distribution
Visa d'exp. : 132425
Résumé
L'Angleterre, au 19ème siècle. Jane Eyre est engagée comme préceptrice de la petite Adèle chez le riche Edward Rochester. Cet homme ombrageux ne tarde pas à être sensible aux charmes de la jeune orpheline. C'est le début d'une folle passion
Source : Matériel de presse
Critique
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
J'ai surtout apprécié l'ambiance (la pluie, le froid, l'isolement, l'obscurité). Peut-être que l'ensemble manque de tension.
Note : 17/20
Bien stimulante version 2012 abrégée du roman. Irréprochable travail de reconstitution, on se croirait revenu à ces temps obscurs de dressage des enfants à peine présentés par leurs tuteurs à un quelconque notable. Mieux valait risquer une échappée en grande jupe dans la nature en furie n'importe où, vers cette fenêtre qui luit là-bas... Jane (Mia Wasikowska, qu'on jurerait apparentée à notre Huppert nationale, même rousseur, visage large et solide, silhouette gracile) vient se confronter à l'ambigu Rochester (Michael Fassbender, regard et voix à tomber raide surtout de très près !). Une servante et son maître dialoguent, il lui parle d'égalité possible. Cette tentation du plus puissant socialement réjouit. Puis fait tâtonner entre froid et feu dans ce château qui invite à la superstition. Jane chérit la solitude, s'adapte à ses semblables (magnifique scène d'aveux !), applique sa philosophie "se respecter soi-même". L'entrechat de la fillette et le couplet de la pianiste Miss Ingram laissent planer le spectre de la déculturation. Autre ironie, l'héritage, certes fidèle au livre, artificiel après des épreuves aussi intenses. Missis Fairfax (Judi Lench) parfaite en loueuse aux ordres tant que la roue tourne, fondante ensuite dans les ruines. Le duo fonctionne, il atteint une forme d'égalité... Le jeune réalisateur multiculturel Cary Fukunaga (35 ans) accentue à dessein la détermination féminine de ce classique du romantisme victorien, une époque plutôt machiste. Point commun avec le fracassant "Sin Nombre" (2009) sur les gangs d'Amérique Centrale, traiter de nos vraies préoccupations quotidiennes.