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LA CARTE DE MEMBRE DU PARTI-1936-
Nationalité : Union Soviétique
Titre VO : Partiynyy bilet
Durée : 1h33
Themes
Trains et gares
- cinéma d'URSS -
Mariage
- cinéma d'URSS -
Milieu ouvrier
- cinéma d'URSS -
Réalisation : Ivan PYRIEV
Prise de vues : Anatoli SOLODKOV
Musique : Valeri ZHELOBINSKY
Résumé
Pour les commémoratives festivités moscovites du 1er mai 1932, le jeune Yasha et sa promise, la délicieuse Anna, font une promenade nocturne sur un des nombreux bateaux qui sillonnent le fleuve. Sur le pont, ils font connaissance avec un séduisant jeune homme, Pavel Kurganov, originaire de Sibérie, qui trouvera finalement un emploi, grâce au débrouillard Yasha, dans l'usine où le couple travaille. Après quelques semaines de complicité entre les trois protagonistes, la jeune femme se sentira de plus en plus attirée par le nouvel arrivant et décidera, malgré d'obscures mises en garde d'une rivale et malgré la profonde affliction de son ancien compagnon (qui choisira de partir vivre dans un kolkhoze) d'épouser le magnétique et charmant Pavel, convaincue de sa valeur et de son courage, après une héroïque intervention de sa part, lors d'un dramatique incendie (qu'il avait lui-même provoqué intentionnellement). Car le jeune homme est en fait un traître et un conspirateur à la cause léniniste, qui veut se faire élire au parti afin de mieux pouvoir organiser ses futurs sabotages. Sous son vrai d'Ivan Ziubin, il avait déjà tué en Sibérie le secrétaire général du Komsomol local et cherche désormais à entrer en contact avec un agent étranger, non sans avoir dérobé la carte de membre du parti de son épouse pour la donner à une complice moscovite.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Une oeuvre bien charpentée, entre un certain lyrisme débonnaire et une sympathique intrigue politico-sentimentale, rehaussée par un trio d'acteurs convaincants, traversée par la récurrente obsession du réalisateur, l'invisible et permanent complot contre les forces révolutionnaires, fomenté par de sournois agents de l'intérieur, vils et traîtres à la noblesse du socialisme triomphant.
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